Comment Arthur Fleck est-il devenu le «Joker» ? Attendue avec impatience, une première bande-annonce du film éponyme avec Joaquin Phoenix, diffusée ce mercredi par les Studios Warner, lève le voile sur les origines du super-vilain au sourire diabolique.
Après quelques clips peu prolixes en révélations, ici ou là, le long-métrage s'offre enfin un teaser digne de ce nom, aussi sombre que prometteur. Au menu : les rues glauques de Gotham City, l'asile de fous d'Arkham, une relation mère-fils fusionnelle, des clowns un peu partout, une course-poursuite dans le métro, des pas de danse possédés et des costumes bariolés, mais aussi une histoire de cœur avec l'actrice Zazie Beetz (Deadpool 2) et un Robert de Niro en présentateur TV.
Si des scènes d'action sont au rendez-vous, le film DC entend surtout explorer le passé d'Arthur Fleck, un homme persécuté qui, après son retour dans sa ville natale, sombre doucement mais durement dans la psychose, jusqu'à devenir le célèbre ennemi juré de Batman. «J'avais tendance à voir ma vie comme une tragédie, mais c'est en réalité une comédie», lance-t-il au détour de la bande-annonce. C'est «le récit d'un homme rejeté par la société», avait révélé il y a quelques mois l'un des scénaristes, Scott Silver.
Verdict le 9 octobre
Une descente aux enfers interprétée par un Joaquin Phoenix méconnaissable. Apparaissant le teint pâle, les yeux creusés, la silhouette décharnée, l'acteur a dû perdre un certain nombre de kilos pour ce rôle, contrastant avec le programme bodybuildé des acteurs jouant dans les films comme Avengers ou le look très sophistiqué de Jared Leto en Joker dans Suicide Squad.
Reste à savoir si la performance de Phoenix égalera celle de Heath Ledger dans «The Dark Knight», de Christopher Nolan, et qui reste une référence pour beaucoup.
Réalisé par Todd Phillips, à qui l'on doit l'inénarrable «Very Bad Trip», le long-métrage sortira dans les salles hexagonales le 9 octobre prochain.
