La Gay Pride de Paris se tient le 30 juin. Un défilé de quatre heures parcouru, chaque année, par 500.000 personnes en moyenne. Mais un sondage publié en milieu de semaine et présenté au Secrétariat d'État chargé de l'Égalité entre les hommes et les femmes dresse un triste bilan : plus de la moitié des LGBT dit avoir été victime d'agressions.
Le drapeau arc en ciel, symbole de la communauté LGBT, flottera fièrement dans les rues de Paris ce 30 juin. Depuis quelques jours, la bannière s'est invitée dans le quartier du Marais, qui concentre la majorité des bars et boîtes de nuits gays de la capitale.
Mais en milieu de semaine, l'un des passages piétons décorés pour la Gay Pride, a été recouvert d'insultes à caractère homophobe. 43 % des homosexuels encore en 2018, en France, n'osent pas se tenir la main par crainte d'agressions homophobes, d'insultes.
La jeune génération dénonce ce qu'on appelle «l'homophobie banalisée», parce que beaucoup ne se rendent pas compte qu'employer certains mots, comme «gouine», relèvent de l'insulte et portent un caractère homophobe.
