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Edouard Philippe : ce qu'il faut retenir de son interview

Le Premier ministre, Edouard Philippe, était l’invité de Jean-Pierre Elkabbach dans #LaMatinale, ce jeudi, sur la chaîne CNEWS.

Il s’est notamment exprimé sur les enjeux des élections européennes, les réformes engagées par son gouvernement, la montée des populismes et l’affaire Vincent Lambert.

ENGAGÉ dANS la campagne 

Un Premier ministre en pleine campagne, et qui l'assume. Questionné sur ses nombreux meetings et déplacements pour soutenir Nathalie Loiseau, Édouard Philippe a fait part de son amour de la campagne électorale, d'autant plus quand «l'on croit à une idée». Il a cependant refusé d'exprimer son sentiment sur le scrutin de dimanche, assurant être «dans l'action, pas dans le commentaire».

Le Rassemblement National comme principale cible

Une grande partie de ces élections européennes a été scénarisée comme un duel entre les «progressistes» et les «populistes». En France, ce débat oppose donc surtout le Rassemblement National à la liste Renaissance portée par Nathalie Loiseau (LREM). Il n'est donc pas surprenant de voir Édouard Philippe tacler le bilan des élus d'extrême droite au Parlement Européen. «Ce que je comprends de ce qu'ils ont voté, c'est qu'en rien ils n'ont donné des outils à l'Europe pour affermir les intérêts de la France», a expliqué le Premier ministre. 

Un appel à aller aux urnes

«Le vote est utile», répond Édouard Philippe, lorsque Jean-Pierre Elkabbach lui demande quel parti représente le mieux le «vote utile». Une manière de pousser les gens à aller voter, alors que l'abstention devrait battre un nouveau record, les 60% selon certaines estimations. «Notre pays a vécu, à travers cette crise des gilets jaunes, un moment où nos concitoyens ont dit : 'nous voulons être pris en compte'. (...) Maintenant il faut que notre pays le fasse.» 

LA défense de l'action gouvernementale

Questionné sur l'actualité du gouvernement, afin de savoir si le scrutin européen marquait «une pause» dans l'agenda national, le Premier ministre s'est défendu en affirmant que de nombreuses lois, comme celle sur la fonction publique, sont actuellement en discussion, ou vont très vite arriver à l'Assemblée nationale. Après le temps du grand débat, Édouard Philippe a expliqué que la France était rentrée dans une phase de réforme, alors que «pendant très longtemps, le pays a souffert d'une incapacité à transformer des choses dont tout le monde savait qu'il fallait les transformer». Il a également insisté sur le fait qu'il fallait mettre «plus d'humain» dans «la forme».

L'écologie au centre du débat

Alors que le premier Conseil de Défense Écologique a eu lieu le 23 mai au matin, Édouard Philippe a mis en avant plusieurs dossiers qui allaient animer ces réunions. En premier lieu, le projet de «montagne d'or», la plus grande mine jamais exploitée en France, qui doit voir le jour en Guyane en 2022, mais aussi la consommation de plastique qui «effare», le Premier ministre.

Sur l'affaire Vincent Lambert 

80km/h, Ascoval... Le Premier ministre s'est exprimé sur plusieurs autres dossiers de l'actualité nationale. Parmi les sujets, l'affaire Vincent Lambert, qui a connu plusieurs rebondissements. Lui-même confronté à cette situation par le passé, Édouard Philippe a mis en avant le fait qu'il était possible de prévenir ces blocages en prenant «les devants pour ne pas laisser nos familles dans la division». Il s'est également dit «plutôt choqué» par la «joie bizarre (...), plutôt malsaine», autour de cette question. Il faisait référence à la réaction de l'avocat des parents de Vincent Lambert, particulièrement survolté après l'annonce de la reprise des soins, en faisant par exemple allusion à une «remontada». 

> L'interview complète

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