Alors que la ville de Metz fait face à une flambée épidémique, le maire de la ville, François Grosdidier, appelle à un confinement localisé.
«Il faut appuyer sur le frein. Le seul frein qui vaille c'est le confinement, limité dans l'espace et dans le temps mais le vrai confinement, comme en mars-avril. C'est dur mais ça ne dure pas longtemps, ça permet de faire baisser les flux d'entrées vers les urgences», souligne-t-il sur CNEWS.
Selon une étude récente du CHU de Toulouse, le couvre-feu à 18h pourrait s'avérer contre-productif. En rassemblant plus de monde aux mêmes endroits sur des horaires restreints, il pourrait contribuer à la dynamique épidémique.
L'hypothèse d'un confinement localisé a été mise sur la table à plusieurs reprises lors de Conseil de défense, mais a jusqu'ici, toujours été écartée par le gouvernement.
Si la France semble ne pas vouloir opter pour cette stratégie, plusieurs pays privilégient au contraire des «confinements locaux». C'est notamment le cas de la Chine, de l'Australie et de l'Italie.
En outre, jeudi, lors d'un point sur la situation sanitaire, le Premier ministre a indiqué que l'actuelle situation épidémique - bien que fragile - «ne justifie pas» un nouveau confinement généralisé.
