Face à la saturation des services de réanimation dans de nombreuses régions, les hôpitaux des villes moyennes se réaménagent pour apporter des solutions d'urgence.
Les petits hôpitaux ont déjà réussi à passer la première vague, au printemps dernier, en redéployant tous leurs services. Dans le Sud-ouest, à Bayonne, les équipes se préparent.«Le transfert massif, c'est quelque chose de concerté» expose le Dr Tarak Mokni, chef des urgences de l'hôpital de Bayonne.
Lorsque l'hôpital est sollicité, il prépare des pièces pouvant accueillir des malades en détresse pulmonaire. «On ne crée pas de lits. Il faut combattre cette idée. L'hôpital se réadapte et transforme des lits de soins intensifs en lits de réanimation», précise le médecin.
L'hôpital manque toutefois de personnel formé et devra diminuer son offre de soin, pour les autres pathologies.
