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Attentat de Nice : toujours sous le choc, la ville montre sa résilience

Alors que le procès de l’attentat sur la Promenade des Anglais en 2016 s'est ouvert ce lundi 5 septembre, Nice est incapable, six ans après, d’oublier. Mais la ville montre sa «résilience».

Le souvenir du drame est toujours présent. Plus de six ans après l'attentat qui a tué 86 personnes sur la Promenade des Anglais, le soir du 14 juillet 2016, et alors que le procès du drame s'est ouvert ce lundi, la ville de Nice panse toujours ses plaies.

Au mémorial des jardins de la villa Massena, Niçois et touristes viennent se recueillir. A quelques mètres, sur la promenade des Anglais, où de nombreux Niçois n'ont toujours pas la force de revenir, l'oeuvre mémorielle L'ange de la baie, imaginée par le sculpteur local Jean-Marie Fondacaro, a été inaugurée le 14 juillet dernier. Au pied de la statue, les noms des 86 morts. 

«Il y a une résilience de ceux qui ont vécu de près l'événement, qui ont été concernés assez directement, mais aussi résilience collective, de ceux qui habitent Nice et autour de Nice, explique l'historien Yvan Gastaut. Cet épisode a changé leur vie. On a tous en tête où on était à ce moment-là, ce qu'on faisait, comment la ville a connu un changement important. Il y a une épreuve collective à surmonter.»

Six ans après l'attentat, huit accusés comparaissent depuis ce lundi devant la cour d'assises spéciale de Paris pour un nouveau procès terroriste hors-normes, prévu pour durer plus de trois mois. L'auteur des faits, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Tunisien de 31 ans tué par la police à l'issue du drame, est le grand absent des débats.

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