Invitée du Grand Rendez-Vous sur CNEWS ce dimanche 12 février, Sandrine Rousseau, députée EELV de Paris, a jugé que le gouvernement n'entendait pas «la colère sourde et déterminée» de certains Français qui veulent «arrêter ce projet de réforme des retraites».
Un exécutif qui ne ressent pas la colère des Français. Invitée du Grand Rendez-Vous ce dimanche 12 février, Sandrine Rousseau a estimé que le gouvernement était «à côté de ce qui est en train de se passer dans le pays», alors même que les mobilisations contre la réforme des retraites continuent de réunir des milliers de contestataires partout en France.
Une réponse qui fait suite aux propos d'Aurore Bergé, pour qui le blocage du pays pourrait au final jouer en faveur du gouvernement. «Je crois que les syndicats ont conscience qu'ils n'ont pas intérêt à emprunter cette voie de blocage», a indiqué la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale lors d'un entretien au JDD ce dimanche.
Sandrine Rousseau, députée écologiste de la 9e circonscription de Paris, a évoqué la «colère sourde, importante et sereine» de certains Français, «bien déterminés» à arrêter ce projet de réforme et à «ne pas travailler deux ans de plus».
Une grève «plus large»
Fervente opposante au projet du gouvernement, Sandrine Rousseau a plaidé en faveur «d'une grève la plus large possible» afin de mettre en lumière l'importance «des travailleurs et travailleuses de première ligne» pour la société.
Pour la députée parisienne, la mobilisation des Français «continuera» et ce «peu importe le vote à l'Assemblée nationale».
Sandrine Rousseau sur la réforme des retraites : «La rue a envie de se faire entendre», dans #LeGrandRDV pic.twitter.com/eThFnmU8se
— CNEWS (@CNEWS) February 12, 2023
En attendant la suite des protestations citoyennes, l'étude du texte de loi continue dans l'hémicycle. Vendredi, l'extinction progressive de la plupart des régimes spéciaux, prévue dans l'article premier de la réforme, a d'ailleurs été votée.
