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Nouvel An : les mortiers d'artifice au coeur des contrôles à la frontière allemande

De nombreux Alsaciens traversent la frontière allemande pour se procurer des pétards et mortiers d’artifice pour le soir du 31 décembre, leur vente ayant été interdite dans plusieurs communes depuis le début du mois.

Pour un certain nombre d’Alsaciens, pas question de passer la soirée du 31 décembre sans pétards et autres feux d'artifices, qui font partie intégrante, selon eux, de la tradition du Nouvel An. Pourtant, la préfète du Bas-Rhin a interdit, depuis le 4 décembre et jusqu’au 3 janvier, l'achat, la vente, l'utilisation et le transport des pétards à Strasbourg et dans six communes voisines. Une interdiction similaire a également été mise en place dans le Haut-Rhin. 

Certains habitants du Grand-Est ont donc décidé de prendre leur voiture pour aller acheter leur matériel pyrotechnique en Allemagne, malgré l’interdiction et les contrôles de police. C’est le cas de Céline, interrogée par CNEWS, venue de fournir outre-Rhin : «C’est une tradition que j’ai depuis enfant. On a toujours fait des pétards. C’est le jeu du chat et de la souris. Si on se fait arrêter, ce sera saisi, si on ne se fait pas arrêter, on les éclatera le 31 au soir», a-t-elle déclaré. 

Près de 20.000 pièces saisies

Les contrôles ont donc été fortement renforcés en Alsace et à la frontière avec l’Allemagne, pour saisir les mortiers et pétards avant les festivités de dimanche soir. Vendredi 29 décembre, quelque 18.500 pièces de feux d'artifice ont été saisies par la police à Mulhouse chez un particulier, qui les revendait sur les réseaux sociaux. 

Depuis quelques années, la vente et l’usage de petits explosifs et d’artifice sont fortement réglementés en Alsace, notamment après la mort d’un jeune homme dans la nuit du 31 décembre 2020 au 1er janvier 2021, sa tête ayant été «arrachée» après la manipulation d’un mortier d’artifice. 

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