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Attaque du commissariat de La Courneuve : quatre individus placés en détention provisoire

Quatre des neuf personnes (sept majeurs et deux mineurs) interpellées après l’attaque du commissariat de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), dans la soirée du 17 mars, ont été déférées jeudi 21 mars, à midi, selon nos sources. Le parquet a requis leur placement en détention provisoire jusqu’à l’audience fixée au 13 mai 2024.

Sur les neuf personnes soupçonnées d'avoir participé, dimanche 17 mars au soir, à l'attaque aux mortiers de feux d'artifice contre le commissariat de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), quatre ont été déférées cecjeudi 21 mars, à midi, selon nos sources. Elles vont être présentées au juge des libertés et de la détention dans le cadre d’une procédure de comparution à délai différé.

Le parquet a requis leur placement en détention provisoire jusqu’à l’audience fixée au 13 mai 2024. L'une des gardes à vue avait été levée pour raisons médicales dès mardi soir. Parmi elles, deux mineurs et sept majeurs, dont certains étaient déjà connus des forces de police, notamment pour avoir pris part aux violences urbaines de l'été 2023

Deux mineurs ont également été déférés dans le cadre d’une audience de culpabilité devant le juge des Enfants assortie de réquisitions aux fins de placement sous contrôle judiciaire, comportant notamment l’interdiction de contact avec les co-prévenus et une obligation de respecter un couvre-feu. Ils sont poursuivis des mêmes chefs que les majeurs. Les éléments probatoires ne permettaient pas d’engager à ce stade des poursuites à l’encontre des autres gardés à vue.

Des suspects connus pour violences urbaines

Selon nos sources, les neuf individus interpellés, deux mineurs et sept majeurs âgés de 18 à 21 ans, sont tous issus du quartier des Maraichers, à La Courneuve, dont provenait également le jeune Wanys, tué par une collision avec une voiture de police après un refus d’obtempérer, mercredi 13 mars. 

Par ailleurs, parmi les suspects, plusieurs jeunes étaient déjà connus des services de police, notamment pour avoir pris part aux violences urbaines survenues après la mort du jeune Nahel, à Nanterre, l’été dernier. 

Ils sont poursuivis des chefs de dégradations ou détériorations du bien d’autrui par moyen dangereux pour les personnes et de violences sur fonctionnaires de police aggravées par trois circonstances (avec arme, en réunion et visage dissimulé).

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