Johnny Hallyday s’est éteint le 5 décembre 2017, à l’âge de 74 ans, laissant des milliers de fans endeuillés. Plus de deux ans après sa mort, le réalisateur Olivier Marchal a accepté de tourner un biopic sur le destin incroyable du rockeur.
L’auteur des «Lyonnais» et de «36 Quai des Orfèvres» a fait part de la nouvelle dans un entretien exclusif, paru ce lundi, dans les colonnes du Figaro.
«Nous partirons de ses 18 ans jusqu’à sa mort, sans aborder les problèmes d’héritage. Johnny était un type adorable, charmant. Il a eu dix vies, il me touchait beaucoup. Il avait un talent fou», explique Olivier Marchal, cet ancien flic à la criminelle qui connaissait bien l’idole des jeunes, et avait des projets au théâtre avec elle avant que le cancer ne l’emporte.
Pour cet «hommage» sur grand écran, le réalisateur a déclaré pouvoir compter sur l’aide de sa veuve, Laeticia Hallyday, qui lui donnera accès à toutes ses affaires personnelles conservées dans sa propriété de Marnes-la-Coquette. Il serait également soutenu et épaulé par Michel Jankielewicz, le «confident» et conseiller artistique qui ne cesse de faire vivre la mémoire de la star disparue. Des informations depuis démenties par la famille de Johnny Hallyday.
Concernant le casting, il est encore trop tôt pour annoncer le nom de l’acteur ou des comédiens qui incarneront le rockeur à l’écran, lui qui est passé de chanteur yé-yé à bête de scène qui remplissait le Stade de France. Une chose est sûre : ce biopic ne s’attardera pas sur la bataille judiciaire qui oppose Laeticia Hallyday et les enfants aînés de Johnny, Laura Smet et David Hallyday. Mais si les proches n'ont pas validé le projet, on voit mal comment Olivier Marchal pourrait réaliser ce film sans embûche.