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Pourquoi le film «Black is King» de Beyoncé fait polémique ?

Queen B s'est entourée d'artistes de renom pour son bijou esthétique.[Capture d'écran Disney +/Youtube]

Le film-musical de Beyoncé «Black is King» est disponible sur la plateforme de streaming Disney + depuis ce vendredi 31 juillet. Au milieu de nombreux messages élogieux de fans, des critiques se font entendre.

Le film est pensé comme un album visuel de «The Lion King : the gift», son dernier album sorti en 2019. Véritable bijou onirique, il a été réalisé avec des artistes de renom tels que son mari Jay-Z, Pharell Williams, Lupita Nyong’o et Naomi Campbell.

«Black is King» veut célébrer «la beauté des traditions et de l'excellence noire», rapporte Disney + dans un communiqué. Le film réinvente «les enseignements du Roi Lion pour les jeunes rois et reines d'aujourd'hui à la recherche de leurs propres couronnes», ajoute la plateforme.

La chanteuse a écrit et réalisé le long-métrage de 95 minutes, qui raconte le voyage initiatique d'un jeune garçon noir. Récit sur l'émancipation et la résilience noire, «Black is King» semble avoir conquis de nombreux fans de Queen B. Une internaute loue aussi le soin porté à la mode, à travers les tenues iconiques portées par la chanteuse. «Black is King est un festin pour la mode», écrit-elle. A l'aube des mouvements de lutte contre le racisme, nés après la mort de George Floyd, le film porte une résonnance politique particulière.

UNE VISION REDUCTRICE DE L'AFRIQUE ?

Mais d'autres internautes ne sont pas aussi emballés par le projet esthétique de Beyoncé.  Certains ont critiqué le phénomène de «wakandafication» en référence à Wakanda, un royaume imaginaire situé en Afrique où se déroule le film et la bande dessinée Black Panther. L’artiste originaire de Houston a, selon ses détracteurs, livré une vision déformée et amalgamée de l’Afrique. «Quelqu’un peut-il dire à Beyoncé que l’Afrique n’a pas qu’une culture et que nous sommes des gens normaux ? », a tweeté Kaye Vuitton, un Nigérian.

«Il y a des choses plus urgentes à faire que de se fâcher contre une femme afro-américaine qui utilise ses moyens pour interroger, explorer et interpréter artistiquement une façon de combler les manques de son identité», a écrit, dans le quotidien britannique The Independent, Timeka Smith, activiste pour l'égalité raciale. Ces manques, dit-elle, ce sont les liens entre les Afro-Américains et leur passé en Afrique, dont ils ont été coupés et qu'ils cherchent à reconstituer.

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