L’édition 2020 du Festival du film francophone d’Angoulême (FFA) s’est clôturée mercredi soir avec la traditionnelle remise des prix. Le film «Ibrahim» de Samir Guesmi a remporté quatre récompenses, dont le Valois de diamant.
Coprésidée par les réalisateurs Benoît Délépine et Gustave Kervern, cette 13e édition s’est déroulée dans des conditions particulières en raison de la crise sanitaire. Les pré-réservations et les masques étaient obligatoires, et un siège devait être laissé libre entre deux personnes dans la salle de projection. Mais malgré ces mesures, 23 000 spectateurs ont répondu présent et le festival peut se targuer d’avoir accueilli un défilé de stars francophones, et d'avoir reçu la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, et le Premier ministre, Jean Castex.
Des présidents du jury @FFAngouleme dictatoriaux ? Si Corinne Masiero voit cette vidéo, elle va tirer les oreilles de Gustave Kervern et Benoît Delépine #FFA2020 pic.twitter.com/qqoeweuHOI
— CANAL+ Cinéma (@CanalplusCinema) August 31, 2020
Pendant toute la durée du FFA qui s’était ouvert le 28 août, une soixantaine de films ont été programmés. Dix étaient en compétition, dont certains figuraient dans la sélection officielle du 73eFestival de Cannes, grand-messe du 7e art qui fut annulée cette année pour cause de Covid-19. «Ibrahim», grand gagnant de cette édition, était l’un d’entre eux.
Valois de diamant
«Ibrahim» de Samir Guesmi (France)
Valois de l’actrice
Isabelle Kabano dans «Petit Pays» d’Eric Barbier (France)
Valois de l’acteur
Sofian Khammes et Pierre Lottin dans «Un triomphe» d’Emmanuel Courcol (France)
Valois de la mise en scène
Samir Guesmi pour «Ibrahim» (France)
Valois du scénario
Samir Guesmi pour «Ibrahim» (France)
Valois du public
«Un triomphe» d’Emmanuel Courcol (France)
Valois de la musique
Raphaël Eligoulachvili pour «Ibrahim» de Samir Guesmi (France)
Valois Magelis des étudiants francophones
«Slalom» de Charlène Favier (France, Belgique)
Valois du meilleur court-métrage d’animation
«Machini» de Tétshim et Frank Mukunday (Congo-Brazzaville, Belgique) et «Le mal du siècle» de Catherine Lepage (Canada)