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Japon : comment la «city pop» est revenue à la mode

Si de nombreux disques ont d’ores et déjà été remis en ligne, un nombre considérable reste à découvrir © Alexandre LALLEMAND / UNSPLASH

Le genre musical qui faisait fureur à l'époque est de retour ! De jeunes fans du monde entier l’ont sorti de l'oubli, comme le rapporte l’AFP.

Largement influencés par le soft rock, la soul ou encore le funk américains, les tubes glamour de city pop ont été la bande-son du miracle économique et technologique du Japon. Après une période de disparition, ils ont à nouveau le vent en poupe !

Pour preuve, l'artiste canadien The Weeknd a repris la mélodie du titre de 1983 «Midnight Pretenders» Tomoko Aran pour la chanson «Out Time» de son dernier album. De leur côté, les maisons de disques ressortent des vinyles de ce courant musical en série.

Un renouveau aidé par YouTube et TikTok

Au départ limité à des cercles confidentiels de musique en ligne, le renouveau a été amplifié par YouTube. En effet, lorsque l’algorithme repère une chanson aimée et partagée, il la recommande ensuite dans le monde entier. 

Désormais, les titres les plus populaires, tels que «Plastic Love» de Mariya Takeuchi, comptent plusieurs dizaines de millions de vues sur la plate-forme. La city pop est également populaire sur TikTok, où les fans associent leurs morceaux préférés à des bribes de vieux dessins animés japonais ou dansent avec des vêtements des années 1980.



«C'est comme le disco, un son nostalgique, explique Tel Liyanto, une Indonésienne de 27 ans, employée dans une agence de communication et fan du genre. «J'écoute ça quand je danse, j'écoute ça quand je me détends», ajoute-t-elle auprès de l'AFP.

Ressentir l'énergie des années 1970-1980

Et elle n’est pas la seule. Kei Notoya, un DJ japonais de 33 ans, a été ensorcelé par la city pop dès qu'il l'a entendue pour la première fois lors d'une fête universitaire, précisent nos confrères. Depuis, il a amassé une collection d’environ 3.000 disques du genre. «Les gens qui n'étaient pas nés peuvent ressentir l'énergie, l'atmosphère des années 1970 et 1980, en écoutant ces chansons», explique-t-il.

Si de nombreux disques ont d’ores et déjà été remis en ligne, un nombre considérable reste à découvrir. Cependant, les premiers à faire revivre la city pop au début des années 2010 sont déjà passés à autre chose selon M. St. Michel, critique musical installé à Tokyo.

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