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Cinéma : 5 films sur la mode à (re)découvrir

Mode Dans «Le diable s'habille en Prada», Meryl Streep (à g.) en rédactrice en chef tyrannique face à sa nouvelle recrue, jouée par Anne Hathaway.[© DR]

Jusqu'au 4 octobre, Paris va célébrer la haute-couture durant la célèbre Fashion Week. L’occasion de revenir sur cinq films qui parlent de la mode, un univers aussi glamour qu’impitoyable.

«Phantom Thread» (2018)

Vicky Krieps et Daniel Day-Lewis se donnent la réplique dans ce drame se déroulant dans le Londres des années 1950. Reynolds Woodcock est un couturier de renom qui travaille pour les plus grands et imagine la garde-robe de la haute bourgeoisie ou de stars de cinéma. Totalement dévoué à son art, l’homme, qui vit avec sa sœur, ne s’épanouit guère auprès des femmes dont il se sépare assez rapidement. Jusqu’au jour où il rencontre Alma, qui lui tiendra tête et deviendra sa muse. A l’issue de ce long-métrage signé Paul Thomas Anderson et récompensé de l’Oscar des meilleurs costumes, Daniel Day-Lewis a choisi de mettre un terme à sa carrière d’acteur. 

«Yves Saint Laurent» (2014)

De ses premières années chez Dior à sa grande histoire d’amour avec Pierre Bergé, le long-métrage de Jalil Lespert retrace le parcours incroyable d’Yves Saint Laurent, ce créateur de génie dont les initiales ont marqué à jamais la mode en France. Un biopic magistralement interprété par Pierre Niney (César du meilleur acteur) qui ne fait pas l’impasse non plus sur les périodes plus sombres d’YSL. En 2014, est sorti un autre film, «Saint Laurent», dédié au célèbre couturier. Cette fois-ci, c’est le regretté Gaspard Ulliel qui l’incarna sous la direction de Bertrand Bonello. 

«Coco avant Chanel» (2009) 

Alors que le long-métrage «Coco Chanel & Igor Stravinsky» de Jan Kounen s’intéresse à la liaison entre la couturière et le compositeur russe, ce biopic d’Anne Fontaine s’attarde sur la jeunesse de Mademoiselle, bien avant qu’elle ne révolutionne l’univers de la mode et crée la petite robe noire. Une orpheline au corps frêle et à la voix fragile qui, grâce à sa force et à sa détermination, a réussi à faire sa place et à démontrer l’étendue de son talent. Une femme libre qui se moquait des conventions, et refusait d’être «attachée» à un homme. Ce film doit sa réussite à Audrey Tautou qui incarne «la vraie Chanel», selon l’ancien directeur artistique de la maison de la rue Cambon, Karl Lagerfeld.

«Le diable s’habille en Prada» (2006)

Meryl Streep est irrésistible dans la peau de Miranda Priesley, personnage largement inspiré d’Anna Wintour, papesse du Vogue américain.

Rédactrice en chef du magazine Runway, cette femme tyrannique et cinglante va engager la jeune Andrea (Anne Hathaway), tout juste diplômée en journalisme. Au sein de la rédaction, et à quelques exceptions près, elle est perçue comme une campagnarde au look douteux qui débarque à New York sans expérience. Mais l’assistante va tenter d'esquiver les attaques et les humiliations de sa «boss d’enfer» pour se frayer un chemin dans ce monde cruel mais si convoité. Une brillante satire de la mode adaptée du best-seller éponyme de Laura Weisberger.  

«Prêt-à-porter» (1995)

Réunissant à l’écran les stars Sophia Loren et Marcello Mastroianni, ce film réalisé par Robert Altman a été tourné pendant la Fashion Week à Paris, en 1994. Il plonge les spectateurs dans les coulisses des défilés, et met en lumière le microcosme qui gravite autour. Tout cela sur fond d’intrigue policière puisque que le président du syndicat du prêt-à-porter a été assassiné.

Au casting, on retrouve aussi Kim Basinger, Rupert Everett, Julia Roberts, Tim Robbins ou encore la Française Anouk Aimée. 

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