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«Black Panther : Wakanda Forever» : 3 raisons de voir le film événement de Marvel sans Chadwick Boseman

Au cinéma ce mercredi 9 novembre, «Black Panther : Wakanda Forever» conclut avec brio la phase IV de l’univers cinématographique Marvel sur grand écran. Voici trois bonnes raisons de se ruer dans les salles obscures pour découvrir cette suite, sans le regretté Chadwick Boseman.

En août 2020, l’acteur Chadwick Boseman, qui incarnait le premier super-héros noir dans «Black Panther», succombe à un cancer du côlon, à seulement 43 ans. Sa disparition brutale et tragique a plongé ses partenaires dans une profonde tristesse, et a obligé la production à revoir sa copie quant à la suite qui sortira au cinéma ce mercredi 9 novembre. Et cela, malgré les menaces de Disney de le diffuser sur sa plate-forme Disney+.  

Dans ce deuxième opus d’une durée de 2h41, toujours réalisé par Ryan Coogler mais sans son acteur principal, le peuple wakandais pleure son roi T’Challa, lequel a été remplacé sur le trône par sa mère Ramonda (Angela Bassett). Cette dernière est secondée par sa fille et sœur du défunt, la jeune Shuri (Letitia Wright), et aidée de M'Baku (Winston Duke), Okoye (Danai Gurira), Nakia (Lupita Nyong’o) et des Dora Milaje. Ensemble, ils tenteront de protéger le royaume des puissances mondiales - les Etats-Unis et la France en tête - qui veulent à tout prix exploiter le vibranium. Le Wakanda devra aussi faire face à un nouvel «ennemi» en la personne de Namor, ce mutant surnommé «dieu serpent à plumes».

Un hommage appuyé à Chadwick Boseman

Déjà aux commandes du premier volet, devenu un phénomène de la pop culture lors de sa sortie en 2018, avec plus d’1,3 milliard de dollars de recettes et près de 4 millions de spectateurs en France, Ryan Coogler avait la lourde tâche de poursuivre les aventures du royaume du Wakanda… sans son roi T’Challa/Black Panther. «Chad a été un vrai partenaire artistique. Nous avons passé du temps, juste lui et moi, à évoquer la direction dans laquelle nous souhaitions voir T’Challa et l’histoire évoluer, à discuter de son admiration pour les autres personnages et les acteurs qui les incarnaient. Poursuivre l’histoire était la meilleure chose à faire», explique le réalisateur, qui a refusé d’avoir recours à des effets spéciaux numériques pour faire revivre son ami.

Au lieu de remplacer Chadwick Boseman par un autre acteur, Ryan Coogler a préféré traiter du deuil, de la tristesse de ses proches et de la vengeance que son départ a parfois pu provoquer. La première partie de «Black Panther : Wakanda Forever» multiplie ainsi les hommages à la star disparue à travers des flashbacks. Quand la réalité et la fiction se rejoignent et que le portrait de Chadwick Boseman en super-héros apparaît sur la reprise de «No Woman, No Cry» de Bob Marley, difficile de ne pas verser sa larme.

Un sentiment renforcé lors du générique de fin avec le titre «Lift Me Up» interprété par Rihanna, de retour après six ans d’absence. «J’ai voulu écrire un titre qui traduit l’émotion ressentie quand on pense aux personnes que l’on a perdues», a par ailleurs déclaré la chanteuse nigériane Tems, qui a co-écrit la chanson.

Vive le «girl power» et la diversité

Le premier volet de «Black Panther» avait marqué un tournant dans l’histoire du cinéma hollywoodien en mettant en avant un premier super-héros noir. Alors que l’ombre du roi T’Challa est omniprésente, ses héritières, elles, ont repris le pouvoir. Attention, spoilers, c’est le personnage de Shuri à l'origine du costume de Black Panther, qui reprend le flambeau dans ce second volet. La petite-sœur qui peine à faire son deuil, va prendre du galon en devenant le nouveau leader du royaume. Alors que «Black Panther» reposait sur une dynamique père-fils, cette suite s’intéresse davantage au thème de la maternité. «Ramonda est un personnage essentiel. C’est une mère qui, après avoir perdu son mari, perd son fils et gouverne le Wakanda en l’absence d’un roi. Il y a une opposition intéressante entre elle et Shuri en tant que leaders, en tant que reine et princesse, mais aussi en tant que mère et fille», souligne le réalisateur.

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© Walt Disney Company/ Marvel

Outre ces héroïnes qui n’ont pas froid aux yeux, les spectateurs vont découvrir un nouveau personnage féminin : Riri Williams. Incarnée par Dominique Thorne («Judas and The Black Messiah»), cette étudiante ultra cool de l’Institut de technologie du Massachusetts qui brille par ses talents d’ingénieure, a été créée dans les comics Marvel en 2016. Nouvelle copine de Shuri, elle va réussir à concevoir sa propre armure et devenir «Ironheart». A noter que l’héritière de Tony Stark aura droit à sa propre série à l'automne 2023 sur Disney+.

l'arrivée de namor, l'anti-héros de talokan

Alors que les Wakandais pleurent leur roi sur Terre, une civilisation sous-marine dissidente issue d’une ancienne communauté Maya fait son apparition dans la saga : le Talokan. «A la création du premier film, nous voulions que le Wakanda ressemble à un lieu de séjour réel dans lequel on pourrait se rendre. Assez rapidement, nous avons réalisé que pour ce nouvel opus il nous fallait bâtir l’histoire du Talokan et notre réinterprétation de l’Atlantis des comic-books, comme nous l’avions fait pour le Wakanda dans «Black Panther»», explique Ryan Coogler. A la tête de ce monde qui s’inspire des anciennes civilisations méso-américaines, Namor, le prince des mers interprété par Tenoch Huerta («Narcos : Mexico) et apparu pour la première fois dans le Motion Picture Funnies Weekly en 1939.

Ce redoutable Aquaman de Marvel qui fait ses débuts dans le MCU, dirige une armée de créatures bleues qui ne sont pas sans rappeler les personnages désormais cultes de la saga «Avatar». Des ennemis du Wakanda qui pourraient à terme devenir des alliés. Même s’il souffre de quelques longueurs à cause d’un scénario trop dense, «Black Panther : Wakanda Forever», visuellement très réussi, offre d’époustouflantes scènes de combats entre mer et terre.

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