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42nd Street : les chiffres impressionnants derrière la comédie musicale de cette fin d'année au Châtelet

La troupe endossera plus de 300 costumes dans ce grand classique de Broadway. [(c)Théâtre du Châtelet - Marie-Noëlle Robert]

Repoussée de deux ans en raison de la crise sanitaire, la comédie musicale «42nd Street» fait enfin son grand retour sur la scène du théâtre du Châtelet, du 7 décembre au 15 janvier. Ce grand classique de Broadway, créé en 1980 et remonté en 2016 au Châtelet avec succès, ne manquera pas d'émerveiller à nouveau le public en cette fin d'année. Un spectacle qui nécessite une logistique impressionnante. Tour d'horizon de cette production en chiffres.

Un spectacle XXL qui donne le tournis. Alors que «42nd Street» plonge dans les coulisses de la création d'une comédie musicale à Broadway, entre auditions, répétitions et grande première dans les années 1930 à New York, sa conception est elle aussi titanesque. 

47 comédiens danseurs sur le plateau

Rares sont les productions à réunir une cinquantaine d'artistes sur scène. «42nd Street», adapté du roman du même nom signé Bradford Ropes en 1932 et porté à l’écran l’année suivante, est de celle-là. Avec 47 comédiens danseurs rassemblés sur le plateau pour donner vie aux aventures de Peggy Sawyers montée à New York pour faire carrière, et fraîchement embauchée pour tenir le rôle de danseuse remplaçante, ce grand show en met incontestablement plein la vue dans cette version chorégraphiée et mise en scène par Stephen Mear, lauréat de deux Laurence Olivier Awards. Un ballet de claquettes accompagné en live par 19 musiciens dans la fosse.

Plus de 200 paires de chaussures

Les cliquetis vont résonner sur les planches du Châtelet et faire vibrer le cœur du public. Entrée dans l'histoire du music-hall grâce notamment à son lever de rideau devenu culte, ne laissant apparaître que les jambes des danseurs frappant la scène de leurs claquettes, «42nd Street» est devenu la référence en la matière. Presque entièrement composé de numéros de claquettes, le spectacle nécessite plus de 200 paires de chaussures, qui sur scène deviennent des instruments à part entière, donnant lieu à des séquences mémorables. 

Plus de 300 costumes

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© Théâtre du Châtelet - Marie-Noëlle Robert

Vêtements typiques directement inspirés par les archives de l'époque, costumes brillants, chapeaux en tous genres, ornement en série, plus de 300 costumes investissent la scène plus de 2 h durant, pour une plongée dans le New York des années 1930. Des costumes signés Peter Mckintosh, qui en mettront plein la vue, sans compter qu'au total, 2200 m² de tissus ont été utilisés pour créer ces pièces et le décor. 

16 tableaux de décors

Pour passer d'une salle de répétition au quai d'une gare, mais aussi aux planches un soir de première, où encore aux gratte-ciels new-yorkais, 16 décors ont été conçus pour «42nd Street». Des décors qui ont nécessité 1700 litres de peinture, 9 tonnes d’acier et aluminium et plus de 8 tonnes de bois, faisant également appel aux techniques d'impression numérique sur tulle et toile et à plus de 250 m de LED.

100 kg de paillettes

C’est peu dire qu’une pluie de paillettes attend les spectateurs avec «42nd Street». Grand show enjoué et étincelant par excellence, il aura nécessité pas moins de cent kilos de paillettes pour faire briller les yeux des spectateurs, avec ses costumes mais aussi ses grands numéros de claquettes entraînants.

42nd Street, du 7 décembre au 15 janvier, Théâtre du Châtelet, Paris. 

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