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Cannes : voici les 10 plus longues standing ovations de l'histoire du festival

Le réalisateur Guillermo del Toro a, en 2006, fait mal aux mains des spectateurs. [AFP PHOTO / PASCAL GUYOT PASCAL GUYOT / AFP]

La mesure de la durée des applaudissements à l'issue des projections cannoises est une habitude qui fait râler les cinéphiles pour son insignifiance, mais sur laquelle s'appuient certains pour tenter de deviner l'issue du palmarès. Voici les 10 films qui ont, à ce jour, reçu les plus longues standing ovations dans le cadre du festival de Cannes.

Chaque présentation de film à Cannes se termine par une plus ou moins longue salve d’applaudissements. Chronométrés bien qu'il s'agisse d'une mesure peu significative, ces claps sont parfois exécutés par un public conquis restant debout à saluer les équipes présentes pendant de longues minutes. Voici les dix longs-métrages ayant, à ce jour, reçu les plus longues standing ovations de l’histoire du festival de Cannes.

«Elvis» (2022) - 12 minutes

La prestation de l’acteur Austin Butler dans la peau du «King», qui remportera plus tard notamment l’Oscar du meilleur acteur pour ce rôle, a fait vibré la Croisette durant 12 minutes. Une ovation qui a ému aux larmes le réalisateur Baz Luhrmann.

«The Artist» (2011) - 12 minutes

Le succès mondial de «The Artist» de Michel Hazanavicius a commencé par une standing ovation de 12 minutes à Cannes, avant de remporter une multitude de récompenses, dont cinq Oscars, sept BAFTA, trois Golden Globes ou encore six Césars. Jean Dujardin était reparti de la Croisette avec le prix d’interprétation masculine.

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«Bowling for Columbine» (2002) - 13 minutes

Réalisé par Michael Moore à la suite de la fusillade meurtrière de 1999 au lycée Columbine, ce documentaire sur les ravages des armes à feu et plus généralement la culture de la violence aux Etats-Unis, a remporté le Prix spécial du jury en 2002. Il gagnera par la suite l'Oscar du long métrage documentaire et le César du film étranger. 

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«Belle» (2021) - 14 minutes

Récit poignant sur le passage à l'âge adulte de Suzu, adolescente de 17 ans traumatisée après avoir vu sa mère mourir, le film d’animation «Belle» de Mamoru Hosoda («Les Enfants Loups, Ame & Yuki», «Miraï ma petite soeur», «La Traversée du Temps») a reçu une très longue salve de d’applaudissements mais n'a pas reçu de prix.

«The Paperboy» (2012) - 15 minutes

Le succès à chaud a été vif pour ce film de Lee Daniels («Precious»), un récit violent des événements qui se déroulent après le retour d'un journaliste (Matthew McConaughey) dans sa ville natale du Mississipi pour enquêter sur le meurtre d'un méprisable shérif, pourtant la critique s'est montrée très partagée sur ce thriller avec aussi Nicole Kidman et Zac Efron au casting. Le jury ne lui a quant à lui décerné aucun prix.

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«Capharnaüm» (2018) - 15 minutes

Réalisé par Nadine Labaki «Capharnaüm», film qui explore le calvaire bouleversant d'un enfant de 12 ans vivant dans des conditions déplorables dans les bidonvilles de Beirut, a fait applaudir le public durant 15 minutes et est reparti avec le prix du jury au Festival de Cannes 2018.

«The Neon Demon (2016) - 17 minutes

Bredouille en 2016, le cinéaste danois Nicolas Winding Refn (Prix de la mise en scène pour «Drive» en 2011) avait essuyé quelques huées certes, mais aussi une standing ovation de 17 minutes avec ce thriller d'horreur psychologique macabre et sanglant mettant en scène Elle Fanning dans la peau d’une mannequin débutante qui emménage à L.A.. 

«Mud» (2012) - 18 minutes

Reparti sans aucun prix de la Croisette, «Mud» de Jeff Nichols, qui suivait deux ados venant en aide à un fugitif (Mathew McConaughey) vivant sur une île le long du fleuve Mississippi, avait pourtant récolté 18 minutes d’ovation lors de sa présentation.

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Fahrenheit 9/11 (2004) - 20 minutes

Après avoir remporté une ovation de 13 minutes en 2002 pour «Bowling for Columbine», Michael Moore était de retour à Cannes en 2004 avec un succès encore plus grand grâce à «Fahrenheit 9/11», une virulente critique de l’administration Bush après les attentats de 2001. Palme d'Or, le documentaire est le deuxième long métrage de non-fiction à remporter ce prix.

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Le Labyrinthe de Pan (2006) - 22 minutes

Faire applaudir le public cannois durant 22 longues minutes est à l’heure où nous écrivons ces lignes un record absolu. Malgré cet accueil favorable, le film repartira de Cannes les mains vides. L'envoûtante fable onirique et parabole sur le fascisme signée Guillermo del Toro («L'Echine du Diable», «La Forme de l'Eau»), remportera néanmoins plus tard trois Oscars.

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