En direct
A suivre

Tania de «Koh-Lanta - Le Feu Sacré» : «Il n’y a pas beaucoup de personnes qui me voyaient arriver en finale»

La jeune diététicienne, Tania, doit affronter Frédéric et Nicolas, dans l’épreuve des poteaux, pour espérer remporter la 24e édition du jeu télévisé Koh-Lanta.  [A.ISSOCK/ALP/TF1]

Ce mardi 13 juin, les fans de Koh-Lanta pourront connaître le candidat ou la candidate qui remportera la 24e édition du jeu télévisé. Parmi les finalistes figure Tania, âgée d’une vingtaine d’années. Affinités, votes négatifs et grande finale, la jeune diététicienne de Seine-Saint-Denis revient sur son aventure dans un entretien accordé à CNEWS.

La saison 24 du jeu télévisé de Koh-Lanta touche à sa fin ce mardi 13 juin. Alors que les téléspectateurs ont pu découvrir l’identité des trois candidats qui disputeront l’épreuve mythique des poteaux, deux d’entre eux iront en finale, diffusée en direct sur TF1.

Parmi les finalistes figure Tania, une diététicienne âgée d’une vingtaine d’années et originaire de la Seine-Saint-Denis. Une candidate qui a échappé à deux reprises à l’élimination avant même la réunification, détenant le record des votes négatifs dans toute l’histoire de Koh-Lanta

Elle revient pour CNEWS sur cette aventure qui l'a propulsée en finale, durant laquelle la jeune diététicienne doit affronter Frédéric et Nicolas pour espérer remporter la 24e édition du jeu télévisé. 

Comment vous sentez-vous à l’approche de la grande finale de Koh-Lanta : Le Feu Sacré ?

Je me sens comme avant l’aventure, très bien et heureuse dans ma vie. Koh-Lanta ne l’a pas vraiment changée. J’ai toujours la même mentalité qu’avant l’aventure.

Après, c’est une saison de rebondissements, parce qu’il n’y a pas beaucoup de personnes qui me voyaient arriver en finale par exemple. Par rapport à mon aventure, c’est atypique.

Pourquoi avez-vous participé à cette émission ?

Je regarde Koh-Lanta depuis que j’ai 10 ans avec ma famille. C’est vraiment le rendez-vous hebdomadaire. J’ai toujours voulu participer à l’émission. C’était un rêve pour moi sans forcément dire que je vais gagner le jeu. Je voulais vraiment faire cette aventure humaine.

Je ne m'étais pas fixée des objectifs trop hauts pour ne pas être déçue

Quand on arrive sur Koh-Lanta, on espère le gagner. Je suis compétitrice donc, forcément, quand je joue c’est pour gagner. Sur le camp, je vivais au jour le jour. Je ne m’étais pas fixée des objectifs trop hauts pour ne pas être déçue à la fin.

Claude détient le record du nombre de victoires - 22- dans les épreuves sur Koh-Lanta. Vous, vous détenez le record des votes négatifs, et votre prénom a été envoyé 36 fois dans l’urne. Pourquoi selon vous ?

Je pense que je faisais peur aux autres aventuriers. Plus sérieusement, je n’étais pas dans le centre des stratégies. Mon nom était le plus facile à mettre sur les bulletins. Cela doit être l’une des raisons pour lesquelles on a voté 36 fois contre moi.

Au début de l’émission, vous faisiez face à des critiques. Aujourd’hui, c’est le contraire, au point de devenir «la candidate» que tout le monde veut voir en finale. Comment expliquez-vous ce revirement ?

Il a fallu un peu de temps aux téléspectateurs pour me rencontrer. C’est compliqué d’analyser la personnalité des vingt aventuriers dès le début de l'émission. Le fait que je sois restée dans l’aventure a permis aux téléspectateurs de plus me rencontrer et de savoir qui j’étais réellement.

Je suis très contente de ce qu’il se passe pour moi sur les réseaux sociaux.

Je ne m'attendais pas à tout cet engouement quand j'ai participé à Koh-Lanta

Après, même au début, j’ai quand même été appréciée. C’est vrai que j’ai eu quelques critiques mais c’était toujours assez bienveillant. J’ai vraiment cette chance-là, de ne pas recevoir de menaces, ni moi ni ma famille. Je suis contente de mon aventure. Je ne m’attendais pas à tout cet engouement quand j’ai participé à Koh-Lanta.

Qu’est-ce que vous avez appris sur la nature humaine ?

J’ai appris que tout le monde pouvait s’y mettre et que tout le monde pouvait devenir un survivant. J’étais la citadine et la plus jeune et je ne connais rien à la survie. Au final je m’en sors plutôt bien. J’ai attrapé plusieurs fois des poissons. J’ai trouvé du manioc. J’ai réussi à survivre. J’aurais pu survivre toute seule sur l’île. Honnêtement, tout le monde peut s’y mettre et c’est à la portée de tous.

Vous souffrez du syndrome de Raynaud, un trouble temporaire de la circulation du sang. Cela vous a-t-il handicapé durant votre aventure ?

Oui, cela m’a handicapé pendant les nuits. Parfois, on dormait avec les habits mouillés. Certes, durant la journée il fait très chaud sur le camp. Mais la nuit, il fait très froid. Il y a du vent.

Si j'étais restée toute seule sur l'île, je serais morte de froid

Le fait d’avoir des habilles mouillés, comme je suis déjà un petit peu frileuse, c’est une catastrophe. En survie, il suffit de se coller à d’autres personnes pour que cela passe. Heureusement qu’il y a, quand même, des solutions. Malheureusement, si j’étais restée toute seule sur l’île, je pense que je serais morte de froid.

Quels sont les candidats avec qui vous aviez des affinités ?

J’ai eu d’affinités avec énormément de personnes. Mais je dirais que les deux fondamentaux ont été Esteban et Benjamin. Après, j’ai bien aimé Martin, Julie, Frédéric, Grace et Gilles. Il y a d’autres aussi que j’ai apprécié comme Élodie ou encore Alexandre. Mais mes préférés restent Esteban et «Benji».

Ceux avec qui j’ai eu le moins d’affinités, en tout cas dans l’aventure, ont été Anne-Sophie, Héléna et Quentin. Mais on va rester sur le positif.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités