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Pourquoi appelait-on les «beatniks» ainsi ?

Un terme qui provient d'une contraction à visée péjorative. [© F. Tanneau/AFP]

Cheveux longs, chemises à fleurs et pantalons pattes d’eph… Dans les années 1960 et 1970, ceux qui se ­révoltaient contre la société de consommation, par leurs actes et leurs tenues, étaient appelés «beatniks».

Un terme apparu en 1958 sous la plume du journaliste américain Herb Caen. Pour cela, il s’était inspiré de la «beat generation», qui venait d’être théorisée par l’écrivain Jack Kerouac. Le mot «beat» signifiait en argot américain «cassé» ou «fatigué», pour désigner des personnes ne se reconnaissant pas dans la société.

Herb Caen a ajouté le suffixe «nik», en référence au satellite Spoutnik, qui venait d’être lancé par l’URSS. En pleine guerre froide, l’idée était de dévaloriser les membres de ce mouvement, en les comparant à des communistes et à des vagabonds.

Ce terme s’est ensuite vite popularisé dans le monde, même si de nombreux beatniks, Jack Kerouac en tête, le rejetaient.

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