En direct
A suivre

Albert II dans la tourmente : son cousin affirme être le véritable héritier

En plus de devoir subir l'éloignement avec Charlène, c'est un nouveau coup dur pour Albert de Monaco [Valery HACHE / AFP]

Louis de Causans n’en démord pas, son lointain cousin Albert II aurait «usurpé sa place» sur le trône et il entend rétablir la vérité.

La bataille généalogique est de retour devant la justice qui va devoir se prononcer sur le rôle qu’a joué la France dans la succession familiale, il y a un siècle. Le requérant a en effet pour aïeul Honoré III de Monaco qui a régné sur le Rocher de 1733 à 1793, et exige des indemnités de l’Etat français qu’il accuse d’avoir spolié ses ancêtres.

Dans une interview accordée au Parisien de ce 5 août 2021, il explique pourquoi il réclame 351 millions d’euros pour réparer cette spoliation qui remonterait à 1919. A cette époque, le prince Albert Ier règne sur le Rocher et son fils unique, Louis (futur Louis II) n'a pas d'enfant. Craignant de voir Monaco passer entre les mains de la branche allemande descendant du prince Honoré III, la France exige alors que les règles de succession soient modifiées, laissant la possibilité à un enfant illégitime d’accéder au trône.

La petite Charlotte - née en 1898 d'une brève rencontre avec une hôtesse de cabaret parisien, Marie-Juliette Louvet - est alors adoptée. Mais la troisième branche descendant d'Honoré III - celle de Louis de Causans – n'a pas capitulé et a tenté depuis de rétablir sa lignée. En 1950, l'arrière-grand-mère de Louis de Causans, la comtesse Anne-Marie de Caumont La Force, avait crié dans les rues de Monaco qu'elle était l'héritière légitime, avant d'être expulsée par Rainier, le père d'Albert.

le trone déjà revendiqué devant la justice

En 2019, Louis de Causans a intenté une première action en justice avant d'être débouté par le tribunal administratif qui avait argué qu’il n'apportait pas assez de preuves. «Quand j'ai appris la décision du tribunal, je suis partie d'un grand fou rire, déclare ce jeudi une généalogiste au Parisien. La généalogie de Louis de Causans est une évidence, tant elle est connue et facile à vérifier.»

«Pour la première fois depuis l'adoption de Charlotte, nous connaîtrons la position de l'Etat français», a commenté l’avocat de Louis de Causans toujours pour Le Parisien. Louis de Causans a ensuite ajouté : «Monaco et la France ont toujours voulu que ce sujet reste tabou. Ce n'est maintenant plus le cas (...). Je n'ai rien contre Monaco. Si la situation est ce qu'elle est, c'est uniquement lié au rôle de la France et de Poincaré.»

A noter que la Constitution monégasque a depuis rétabli «une descendance directe et légitime du prince régnant», écartant les enfants illégitimes d’Albert II de la succession, au profit de Jacques et Gabriella, les enfants nés de son union avec Charlène de Monaco.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités