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«Comme des coups de poignard» : Elisabeth Quin évoque le double glaucome qui lui complique la vie

La journaliste angoisse de voir son champs visuel diminuer avec le temps.[Pierre-Emmanuel RASTOIN]

Atteinte d’un double glaucome, Elisabeth Quin a dû trouver des solutions pour pouvoir continuer à animer son émission 28 Minutes.

En 2019 la journaliste avait révélé devoir faire face cette maladie chronique évolutive – une dégénérescence du nerf optique qui touche un million de personnes en France et qui peut aller jusqu’à la cécité – et qui pour l’heure réduit son champ de vision et la rend quasiment aveugle en cas de faible ou de forte luminosité. 

« Ces derniers mois, on a trouvé un moyen de ne plus me mettre de projecteur en pleine gueule. Avant ça, c'était très pénible. J'avais l'impression d'avoir des coups de poignard dans les yeux », a expliqué ce vendredi la journaliste à nos confrères du Parisien.

Lors du diagnostic de sa maladie en 2008, un médecin lui avait annoncé très abruptement que sa vue ne tiendrait «pas plus de 30 ans», a révélé celle qui a dû se faire opérer il y a six mois de la cataracte pour réduire quelques symptômes. «On m'a posé deux stents côté gauche pour faire baisser la tension intraoculaire. Ce que j'ai perdu, je ne le récupérerai jamais. Je n'y vois pas plus clair, mais ça ne m'empêche pas de faire mon travail», a ajouté l’animatrice d’Arte.

Pour l’aider chaque jour au travail, ses fiches et prompteurs sont écrits avec de gros caractères. «Les caméras sont entourées de ruban adhésif blanc pour que je puisse les voir. Ça fait rire tout le monde et c'est très bien que ça soit vécu de manière détachée, non dramatique. Et sans pathos.».

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