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Climat : un sommet à Paris en 2023 pour «un pacte financier» avec les pays vulnérables

Emmanuel Macron veut organiser ce sommet avant la prochaine COP, prévu fin 2023 à Dubaï. [Ludovic MARIN / AFP]

Emmanuel Macron a annoncé l'organisation en 2023 d'un sommet à Paris pour l'installation d'«un nouveau pacte financier» avec les pays vulnérables en matière de climat.

Si son bilan est jugé plutôt décevant, la COP27 en Egypte a été marquée par l'adoption d'une résolution de solidarité visant à compenser les dégâts climatiques subis par les pays les plus pauvres. Ce dimanche 20 novembre, Emmanuel Macron a annoncé vouloir poursuivre cet élan en organisant un sommet à Paris en 2023 pour mettre en place «un nouveau pacte financier» avec ces nations vulnérables.

Sur Twitter, le président de la république a affiché son intention de travailler à ce projet «avec nos partenaires en vue d’un sommet à Paris avant la prochaine COP», laquelle doit se tenir à Dubaï, fin 2023.

«Plus de solidarité ! Plus d'ambition ! C'est ainsi qu'il faut agir pour baisser toutes nos émissions de CO2, a poursuivi le chef d'Etat. Tous les pays doivent s'engager clairement sur la sortie du charbon. Nous accompagnons ceux des pays émergents qui montrent la voie comme l'Afrique du Sud et l'Indonésie».

La résolution de compensation des «pertes et dommages» climatiques dans les pays vulnérables adoptée lors de la COP27 a été qualifiée d'historique par ses promoteurs. Le texte, voté grâce à un compromis de dernière minute, acte le principe de la création d'un fonds spécifique.

Il laisse toutefois de nombreuses questions en suspens et le ministère sud-africain de l'Environnement a réclamé «une action urgente» pour «assurer le respect des obligations des pays développés». Une inquiétude à laquelle le sommet proposé par Emmanuel Macron pourrait apporter une réponse.

En parallèle, cette nouvelle édition de la conférence de l'ONU sur le climat a échoué a fixer de nouvelles ambitions pour la baisse des gaz à effet de serre. La déclaration finalement adoptée en la matière appelle à une réduction «rapide» des émissions mais n'affiche aucune nouvelle ambition par rapport à la COP de Glasgow, en 2021.

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