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Climat : l’année 2023 sera-t-elle encore plus chaude que 2022 ?

L'année 2023 pourrait battre le record de chaleur de 2016 et 2020. [SEBASTIEN BOZON / AFP]

Au niveau du climat, 2022 a été une année chaude, en témoignent les gros incendies qui ont touché la France durant l’été et les températures douces du mois de décembre. Mais qu’en sera-t-il en 2023 ?

Fini 2022, place à 2023. Et sur le front du climat, comme 2022, la nouvelle année qui s'ouvre devrait être l’une des plus chaudes que la Terre ait connu. 

«L’année 2023 sera l’une des années les plus chaudes jamais enregistrées sur la Terre» suggère ainsi déjà le Met Office, le service national britannique de météorologie. 

Dans leurs prévisions annuelles, le Met Office et ses chercheurs se montrent donc assez inquiets : «La température mondiale moyenne pour 2023 devrait être comprise entre 1,08 °C et 1,32 °C (avec une estimation centrale de 1,20 °C) au-dessus de la moyenne pour la période préindustrielle (1850-1900)».

Selon eux, le phénomène climatique de La Niña devrait prendre fin, après trois années consécutives, et c’est l'un des éléments qui pourrait faire de l’année 2023 une année plus chaude que 2022. 

La Niña est une anomalie thermique dans les eaux équatoriales de surface de l’océan Pacifique. Ce phénomène est caractérisé par des températures anormalement basses dans ces eaux-là, ce qui provoque un refroidissement ambiant. 

Le record de 2016 et 2020 battu ? 

Jusqu'à présent, 2016 et 2020 ont été les années où il a fait le plus chaud sur Terre. Elles s'étaient terminées à 1,25 °C au-dessus de la période préindustrielle.

D’après le Met Office, 2023 pourrait atteindre une température mondiale moyenne de 1,32 °C au-dessus de la moyenne pour la période préindustrielle et battre ainsi ce record de chaleur. 

Si ce n’est pas le cas, l’année 2023 poursuivra tout de même la série des années les plus chaudes qui a commencé en 2014. 

Notamment à cause de «l’augmentation des émissions mondiales de gaz à effet de serre qui se poursuit rapidement», d’après le professeur Adam Scaife, responsable de la prévision à longue portée au Met Office.

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