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Bobigny : un quartier résidentiel en proie à une série de cambriolages, les habitants barricadés

Le quartier résidentiel Eugène-Varlin, dans la ville de Bobigny (93), est fréquemment «visité» par des malfrats. En proie à une série de cambriolages d’une extrême violence, les habitants se désespèrent de cette situation.

Une situation désespérante. Bijoux, voitures et argent volés… La rue Eugène-Varlin, un quartier pavillonnaire de Bobigny, est victime de cambriolages fréquents. Certains habitants ont même été touchés à plusieurs reprises.

«Tous les quatre matins, il y a un cambriolage», raconte une habitante du quartier. «Il y a quelques mois, mon frère s’est fait voler sa voiture», affirme une riveraine.

Les «visiteurs indésirables» n’hésitent pas à s’introduire dans les maisons en pleine journée comme à l’aube.

A l’intérieur, les malfrats font ensuite usage de la violence pour forcer les victimes à garder le silence et leur donner ce qu’ils recherchent.

«Mon voisin s’est fait séquestrer récemment avec sa femme et ses enfants dans sa chambre. On en a marre et on veut que cela bouge», dénonce une Balbynienne.

Un appel à l’aide

Pour se protéger, les habitants du quartier se sont équipés de chiens de sécurité et d’alarmes. Ils considèrent néanmoins que cela est insuffisant pour arrêter les cambrioleurs. Désormais, les résidents du quartier pavillonnaire demandent de l’aide à la police et à la mairie pour stopper ces infractions.

«On veut des caméras dans nos rues, aux croisements tout simplement. On veut que cela bouge, que l’on puisse dormir tranquillement et partir en vacances», demande une résidente.

De 2020 à 2021, les derniers chiffres font état d’une baisse des cambriolages d’environ 3,5% en Seine-Saint-Denis après en hausse de 10% en vingt ans.

Si cette statistique semble être encourageante, elle ne réconforte toutefois pas les riverains de la rue Eugène-Varlin.

«Il y a beaucoup de personnes âgées dans cette rue et on veut que cela ne se reproduise plus, tout simplement parce que cela est devenu normal de rentrer chez nous», martèle une Balbynienne.

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