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Attaque au couteau à Lyon : la garde à vue du suspect levée, l'homme transféré en psychiatrie

L'homme a été interpellé peu après avoir attaqué quatre personnes dans une rame du métro B au niveau de l'arrêt Place Jean-Jaurès. [AFP]

La garde à vue du ressortissant marocain de 27 ans, suspecté d'avoir agressé au couteau quatre personnes ce dimanche à Lyon, a été levée afin que le mis en cause soit transféré en psychiatrie, a-t-on appris ce lundi.

L'homme ayant agressé au couteau plusieurs personnes dans le métro de Lyon (Rhône) ce dimanche, a vu sa garde à vue levée ce lundi 27 mai, a indiqué une source proche du dossier à l'AFP. Le mis en cause de 27 ans va être transféré en psychiatrie.

Une enquête a été ouverte pour tentative d’homicide volontaire, et confiée à la Direction interdépartementale de la Police Nationale (DIPN) de Lyon, a précisé le parquet. Le parquet national antiterroriste (PNAT) a indiqué ne pas se saisir de l'affaire en l'état.

Dimanche 26 mai, quatre personnes ont été blessées au couteau par le suspect, à hauteur de la station de métro Jean-Jaurès dans le centre de Lyon. Après l'alerte d'un témoin à la police, l'individu avait été repéré en surface au niveau du 221 avenue Jean-Jaurès.

L'homme pensait être «poursuivi par la mafia»

L'assaillant avait ensuite été appréhendé par les forces de l'ordre. Face aux agents il avait jeté son couteau type cran d'arrêt sur le trottoir et levé les main. Obtempérant, il avait déclaré être «poursuivi par la mafia», avant d'être placé en garde à vue à 14h35.

Selon une source proche du dossier à CNEWS, l'homme de 27 ans est connu pour des troubles d'ordre psychiatriques, et notamment pour des crises de paranoïa. Il était toutefois inconnu des services de police bien qu'ayant été contrôlé une fois pour possession de stupéfiants. En situation irrégulière, il est sous le coup d'une obligation de quitter le territoire (OQTF) depuis novembre 2022.

Dans un communiqué, la préfecture du Rhône avait confirmé le bilan avancé par les sources à CNEWS, soit quatre personnes blessées et plusieurs autres témoins de la scène en état de choc. Le parquet de Lyon avait confirmé à CNEWS que le pronostic vital des victimes n'était pas engagé.

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