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Jonathann Daval maintient sa version et continue d'accuser son beau-frère

Mis en examen pour meurtre sur conjoint, Jonathann Daval a été interrogé par le magistrat instructeur au palais de justice de Besançon, dans le Doubs. [SEBASTIEN BOZON / AFP]

Entendu plus de quatre heures par le juge d'instruction, ce jeudi 29 décembre, Jonathann Daval a maintenu sa version des faits et continue d'accuser son beau-frère Grégory Gay du meurtre de sa défunte épouse, Alexia Daval.

Mis en examen pour meurtre sur conjoint, l'informaticien de 34 ans a été interrogé par le magistrat instructeur au palais de justice de Besançon, dans le Doubs. 

«Il a maintenu intégralement sa version» devant le juge d'instruction Rodolphe Uguen-Laithier, a déclaré Me Schwerdorffer. «Jonathann a répondu à l'ensemble des questions que lui a posées le juge d'instruction et on peut dire qu'en l'état, il n'y a eu aucune révélation particulière ou information nouvelle qui viendrait modifier de quelque façon que ce soit ce dossier», a-t-il assuré.

Jonathann Daval a été confronté aux éléments du dossier d'instruction, qui compte notamment 42 expertises, réalisées depuis la découverte du cadavre partiellement brûlé de son épouse.

Un pacte familial secret ?

En janvier, l'homme, qui avait dans un premier temps reconnu avoir étranglé Alexia lors d'une dispute qui avait mal tourné, avait ensuite changé de version en juin, accusant son beau-frère, Grégory Gay, d'avoir tué Alexia alors qu'elle faisait une crise d'hystérie en plein dîner familial, chez ses parents. Jonathann Daval avait affirmé qu'un pacte du silence aurait été conclu avec sa belle-famille pour dissimuler les faits.

Jonathann Daval reviendra à Besançon le 7 décembre pour deux confrontations distinctes, en premier lieu avec la sœur d'Alexia et son mari, Stéphanie et Grégory Gay, puis avec les parents de la victime, Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, tous parties civiles.

«Le moment où ils seront mis en présence va être à mon sens un moment clé de ce dossier et nous n'excluons rien au moment des confrontations», a dit Me Schwerdorffer, soulignant que son client était «particulièrement amaigri, particulièrement fatigué».

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