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Que risque-t-on en cas de non-respect du confinement ?

Une amende menace les contrevenants en France. Une amende menace les contrevenants en France. [LIONEL BONAVENTURE / AFP]

Alors que'Emmanuel Macron a annoncé lundi soir la mise en place d'un confinement partiel de la population française, la question des sanctions se pose pour ceux qui ne le respecteraient pas. Christophe Castaner a précisé de quelle nature elles seraient.

La violation des règles de confinement est désormais passible, depuis ce mercredi 18 mars d'une amende de 135 euros. Une contravention qui peut grimper à 375 euros en cas de majoration. 

«Le décret crée une contravention de la 4e classe en cas de violation des interdictions ou en cas de manquement aux obligations édictées», précise le texte paru au Journal officiel ce 18 mars. 

100.000 policiers et gendarmes déployés

Depuis mardi 17 mars, toutes les personnes qui circulent doivent être en mesure de justifier leur déplacement». Seuls les déplacements entre le domicile et le travail, pour raisons de santé, pour effectuer des courses de première nécessité ou pour des motifs familiaux tels que la garde d'enfants, sont tolérés. 

Pour faire respecter ces consignes strictes, quelques 100.000 policiers et gendarmes ont été déployés sur tout le territoire. 

A titre de comparaison, en Italie, où le confinement a été instauré le 8 mars, les contrevenants risquent jusqu'à trois mois d'emprisonnement ou une amende d'un montant de 206 euros.

En Bulgarie, les personnes qui ne respectent pas les mesures de protection encourent potentiellement cinq ans de prison et des amendes allant jusqu'à 25 000 euros, s'il est prouvé que leur écart a entraîné un ou plusieurs décès.

Pour les moscovites, la peine peut également être de cinq ans, mais l'amende est fixée à 930 euros environ. 

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