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Ile-de-France : des tests antigéniques déployés dans les lycées dès lundi

Photo d'illustration prise dans un lycée français. Photo d'illustration prise dans un lycée français.[© Damien Meyer / AFP]

Quinze jours après l'annonce de Valérie Pécresse du déploiement de tests antigéniques dans les lycées franciliens, une trentaine d'établissements se sont portés volontaires. Les premiers tests seront effectués ce lundi 23 novembre.

Le 6 novembre dernier, la présidente de la région Ile-de-France avait en effet annoncé la commande de 100.000 tests antigéniques, dont le résultat peut être connu en 15 minutes, pour les 470 lycées franciliens. Un déploiement inédit en France, qui permettrait, selon elle, de «gagner la bataille des tests».

Une trentaine de lycées concernés

Réalisée en partenariat avec l'Agence régionale de santé (ARS) dans le cadre d'une politique de dépistage massif en Ile-de-France, cette campagne de tests serait menée avec l'appui médical et opérationnel des équipes de l’AP-HP. «Ces opérations pilotes débuteront le lundi 23 novembre et se dérouleront sur plusieurs semaines dans une trentaine de lycées répartis sur l’ensemble de la région Île-de-France», a ainsi expliqué l'ARS Ile-de-France.

L'idée est ainsi de pouvoir tester immédiatement «tout enseignant, membre du personnel ou élève – avec autorisation parentale – qui a le moindre doute», avait d'ailleurs souligné Valérie Pécresse début novembre. Ces dépistages quasi-instantanés auront pour double objectif de «lutter contre la propagation du coronavirus» et de «rassurer tout le monde».

Ils permettront «d’identifier rapidement les personnes porteuses du virus et de rompre les chaînes de contamination, afin de mieux protéger les jeunes, leurs familles et l’ensemble de la communauté éducative», s'est félicité de son côté l'ARS Ile-de-France.

Un millier de personnes formées

En parallèle, la région Ile-de-France a lancé une importante «session de formation aux prélèvements nasopharyngés». L'objectif est ainsi de former jusqu'à 1.000 personnes. Parmi eux, des titulaires d'un brevet de secourisme mais pas que, puisque des étudiants et demandeurs d'emploi – sans compétence médicale – pourraient être rapidement recrutés pour la réalisation de ces tests.

«Il est nécessaire de démultiplier les capacités de dépistage de la région Ile-de-France tout en renforçant les médiations de proximité pour mieux transmettre les messages de prévention, mieux accompagner la protection des contacts à risque», a ainsi communiqué l'équipe de Valérie Pécresse, qui assure travailler à «un meilleur suivi de l'épidémie». 

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