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Déconfinement : 42 % des jeunes comptent «se lâcher» lors d'une soirée

Leur envie de faire la fête est trop forte mais n'est pas sans danger. A en croire un sondage établi pour l'assureur MAAF, 42 % des 18-24 ans comptent «se lâcher» lors d'une soirée et ce n'est pas le couvre-feu qui va les arrêter.

D'après cette étude, dévoilée ce mercredi 16 décembre dans Le Parisien, ces jeunes envisagent donc bien de baisser la garde face à la pandémie même s'ils comptent le faire en petit comité, comparé aux 20 % de ceux qui pensent faire «une grosse teuf («fête» en verlan, NDLR) sans limite». 

Le gouvernement a beau avoir mis en place un couvre-feu de 20h00 à 6h00 - sauf le soir de Noël - assorti de déplacements autorisés (avec attestation) uniquement pour des motifs impérieux, cela ne semble donc pas les effrayer même s'il y a un risque d'amende à la clé.

Selon l'enquête, les jeunes étaient de toute façon déjà nombreux à avoir bravé les interdits pendant le confinement. Ainsi, 27 % reconnaissent avoir participé à au moins une soirée pendant cette période, 17 % à «une ou deux» et même 10 % à «plusieurs» soirées. 

Des rassemblements qui se sont passés, précise la MAAF, à 90 % dans un «domicile privé», le reste s'étant déroulé dans une soirée clandestine (6 %) et 4 % à une fête en extérieur.

Alcool, conduite en état d’ivresse, drogue…

Reste que laisser tomber la bride, dans leur esprit, correspond dans 39 % des cas à «se lâcher sur l'alcool» et dans 3 % à consommer de la drogue.

«Quand on découvre que près d'un jeune sur deux compte se lâcher niveau alcool ou drogue pendant des soirées post-confinement, on ne peut qu'être inquiet de leur retour sur les routes», s'inquiète à juste titre Pierre Negre, responsable Prévention chez MAAF.

Et sur cet aspect, les chiffres de l'enquête semblent encore lui donner raison. En effet, si 46 % des sondés prévoient de dormir sur place lors de leur prochaine soirée - évitant ainsi les contrôles de police sur les heures du couvre-feu - 6 % admettent ne prendre aucune ou peu de précautions.

Plus préoccupant encore, 43 % reconnaissent avoir déjà conduit sous l'influence de la drogue ou de l'alcool, dont 20 % à plusieurs reprises.

Leur seule crainte : la police (52 %) suivie de très loin par celle de contracter le virus (15 %). 

A moins de deux semaines désormais du jour de l'An, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a déjà prévenu qu'un «gros dispositif policier» serait mis en place le soir du 31 décembre, avec «plus de 100.000 agents des forces de l'ordre» mobilisés partout en France. 

Il a également promis d'être particulièrement intraitable sur les fêtes sauvages qui se sont multipliées. A voir donc comment cela, dans les prochains jours, pourrait se concrétiser.

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