Un jouet sur huit ne serait pas conforme aux normes de sécurité, selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).
Le constat de cette enquête est d'autant plus inquiétant que les derniers achats de Noël sont en cours. La DGCCRF appelle donc à la vigilance en ce qui concerne les jouets : sur les 760 produits différents contrôlés, 16% se sont révélés non-conformes et dangereux.
Parmi les anomalies : des trottinettes instables, qui peuvent provoquer des chutes, des LED trop puissantes abîmant la rétine, du rembourrage de peluche pouvant être à la source d'un étouffement... Mais surtout, et c'est le point sur lequel la DGCCRF alerte particulièrement, la présence de petits éléments dans les jouets destinés au moins de 3 ans. Ces éléments peuvent être avalés par les enfants et causer là aussi un étouffement.
Il y a cependant une «bonne» nouvelle : tous les produits étiquetés non-conformes ne sont pas dangereux pour les enfants. Beaucoup présentent des problèmes d'étiquetage ou d'utilisation abusive des mentions de sécurité.
Recadrage
L'enquête a donné lieu à un recadrage. D'abord, plus de 117 000 produits ont été détruits, dont 32.962 peintures aux doigts, 20.270 slimes (des sortes de pâtes colorées très appréciées des petits), 14.363 peluches, 9.700 déguisements, 3.217 palettes de maquillage et 1.400 poupées.
La DGCCRF a aussi appelé les distributeurs du secteur à se responsabiliser, ceux-ci considérant souvent que le contrôle sécurité est l'affaire des fournisseurs.