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La carte des théâtres occupés par les artistes en colère

Le théâtre Graslin, à Nantes, a suivi l'exemple du théâtre de l'Odéon à Paris. [Loïc Venance / AFP]

Lille, Toulouse, Nîmes, Montpellier... La liste des villes qui rejoignent le mouvement d'occupation des théâtres ne cesse de s'allonger.

L'initiateur de la mobilisation est le théâtre de l'Odéon, à Paris. Il est occupé depuis le 4 mars par une quarantaine d'artistes et intermittents du spectacle. De nombreux lieux culturels ont suivi son exemple, comme vous pouvez le voir sur la carte ci-dessous. 

Dans chaque ville, les revendications sont les mêmes. Les manifestants protestent d'abord contre la fermeture, depuis quatre mois, des lieux culturels, à cause de la crise sanitaire. Aucune date de réouverture n'a encore été annoncée. 

Mais ce n'est pas tout : les intermittents du spectacle réclament la prolongation de l'année blanche. Ce dispositif, lancé en mai par Emmanuel Macron, donne aux intermittents arrivés en fin de droits la possibilité de recevoir l'assurance chômage jusqu'en août 2021. Les professionnels de la culture souhaitent à présent repousser cette date, puisque les établissements culturels sont encore fermés. 

le Retrait de la réforme de l'assurance chômage réclamé

Plus généralement, le monde de la culture se mobilise contre la réforme de l'assurance chômage. Celle-ci, qui entrera en vigueur le 1er juillet, devrait en effet durcir les droits d'accès aux indemnités pour les travailleurs les plus précaires. Selon l'Unédic, 840 000 personnes connaîtront ainsi une baisse de 20% de leur allocation par rapport à ce qu'elles recevaient avec les règles actuelles.

La ministre de la Culture Roselyne Bachelot ne s'est pas encore prononcée sur ces revendications. Elle a cependant jugé «inutiles» et «dangereuses» les occupations de théâtre, ce 10 mars. 

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