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Confinement : quels sont les 30 autres départements qui risquent de basculer ?

Alors que 16 départements sont reconfinés depuis ce week-end, dont l'ensemble de l'Ile-de-France et des Hauts-de-France, 30 autres se trouvent dans des situations critiques ce mardi 23 mars. Situés en majorité dans la partie Est du pays, ils dépassent les seuils d'alertes dans au moins un des critères clés de cette gestion épidémique.

Les deux éléments retenus ici sont le taux d'incidence (nombre de nouveaux cas identifiés en une semaine pour 100.000 habitants) ainsi que le taux d'occupation des services de réanimation dans le département. Les voyants virent au rouge lorsque le taux d'incidence est supérieur à 250, ou lorsque la tension hospitalière dépasse 100 %.

Ces données, et leur dynamique, sont parmi celles évaluées en priorité par le gouvernement pour décider de la stratégie à appliquer. Et donc pour prendre de nouvelles mesures dans les prochains jours. Pour rappel, selon les derniers chiffres disponibles au 22 mars, l'Ile-de-France a un taux d'incidence de 549 pour 116 % de tension hospitalière, et les Hauts-de-France un taux d'incidence de 438 avec 130 % des lits de réanimation occupés.

Normandie

Frontalière de l'Eure et de l'Eure-et-Loir, l'Orne (282, 69 %) est le département situé le plus à l'ouest de cette liste. Le taux d'incidence y augmente très vite, mais les soins critiques tiennent le choc, pour l'instant.

Centre-Val de Loire

Voisin de la région parisienne et de l'Eure, déjà reconfinés, l'Eure-et-Loir (325, 130 %) est dans une position très compliquée. La circulation du virus accélère vite et les hôpitaux sont asphyxiés. De quoi imaginer de nouvelles restrictions appliquées rapidement.

Trois autres départements sont surveillés de près : le Loir-et-Cher (275, 67 %) et l'Indre-et-Loire (276, 51 %) où les contaminations enflent, ainsi que le Loiret (203, 115 %) où les services de réanimations saturent.

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© CovidTracker

Grand Est

Dans cette région déjà lourdement touchée par les vagues précédentes, quatre départements sont particulièrement susceptibles d'être reconfinés. Il s'agit de la Meuse (297, 138 %), de la Moselle (291, 114 %), des Ardennes (281, 100 %) et particulièrement de l'Aube (441, 125 %), où le taux d'incidence comme l'occupation des réanimations virent à l'écarlate.

Deux autres sont également sous surveillance, la Meurthe-et-Moselle (237, 102 %) et les Vosges (188, 213 %).

Bourgogne-Franche-Comté

Plus au sud, le Doubs (273, 120 %) est sur la sellette, tous les voyants étant au rouge. Mais l'épidémie semble un peu moins galopante ces derniers jours.

Dans le reste de la région, la situation est plus contrastée. L'épidémie circule fortement dans trois départements, la Nièvre (326, 50 %), le Jura (266, 88 %) et l'Yonne (255, 61 %), tandis que les hôpitaux saturent en Haute-Saône (183, 125 %).

Auvergne-Rhône-Alpes

Dans une région balayée par la deuxième vague, quatre nouveaux départements l'Ain (252, 68 %), la Drôme (231, 142 %), la Loire (274, 69 %) et l'Isère (253, 93 %), sont venus s'ajouter ces derniers jours à ceux qui inquiétaient déjà : l'Ardèche (200, 125 %), la Haute-Savoie (293, 97 %) et surtout le Rhône (375, 97 %).

Alors que la partie est de la région vire au rouge, à Lyon, la propagation du virus accélère nettement depuis le début du mois de mars. Le nombre de patients en réanimation augmente doucement mais sûrement.

Provence-Alpes-Côte d'Azur

Var (348, 112 %), Bouches-du-Rhône (334, 100 %), Vaucluse (303, 88 %), Alpes-de-Haute-Provence (281, 133 %), Hautes-Alpes (248, 100 %)... Les cinq autres départements de PACA pourraient vite rejoindre les Alpes-Maritimes dans la liste des lieux confinés.

Ils ont en effet tous franchi – ou sont en passe de le faire – les seuils d'alerte. Et il n'y a guère de signe d'amélioration de la situation.

Occitanie

Plus à l'ouest, le Gard (295, 102 %) et la Lozère (269, 67 %) voient aussi l'épidémie progresser vivement.

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