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Météo : un air d'été cette semaine sur la France

Le soleil va briller sur une large partie de la France cette semaine. A compter de ce lundi 29 mars, et pour une durée d'au moins quatre jours, le mercure devrait en effet jongler avec des températures dignes d'un mois de juin. Mais la fraîcheur devrait revenir dès vendredi prochain, juste avant Pâques.

Un anticyclone, installé depuis le Maghreb jusqu'aux îles britanniques, va en effet mettre un rapide air été au coeur du printemps, avant de se scinder, à l'approche du week-end, en deux parties, l'une en direction de l'Islande, la seconde vers les Balkans.

Avant cela, soit dès ce lundi et jusqu'à jeudi, le soleil va en tout cas s'imposer en majesté. Et tout juste devrait-on voir quelques passages nuageux près des côtes de la Manche et dans le sud-est de la France. L'air, frais au matin, devrait ainsi vite se radoucir dans l'après-midi avec de 20 à 24°C en moyenne du nord au sud, voire jusqu'à 27 ou 28°C localement dans le sud-ouest.

Ce faisant, les météorologistes commencent à envisager le fait que cette douceur remarquable pourrait signer quelques records de températures pour un mois de mars.

Mais tous les spécialistes ne sont pas sur la même ligne et d'autres estiment que le mercure devrait se fixer en général de 2 à 3°C en-dessous des records mensuels observés dans le passé. A ce stade, on attend en effet cette semaine un pic 25°C à Bordeaux contre un record de 27,7°C observé le 25 mars 1981. A Paris, le record est établi à 25,7°C (25 mars 1955) mais cette semaine «seuls» 23°C sont anticipés. Le verdict est attendu dans les prochains jours donc.

Une semaine sous Covid et peut-être sous pollens

Reste que cette chaleur, même fugace, va poser au moins deux enjeux. Un enjeu sanitaire d'abord au moment où l'épidémie de coronavirus est au plus haut avec la crainte de rassemblements importants en extérieur et un relâchement des comportements bien loin de la doctrine gouvernementale du «Dedans avec les miens, dehors en citoyen».

Mardi dernier, dans une note adressée aux préfets, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, avait demandé à ce que «les rassemblements sur la voie publique de plus de six personnes soient verbalisés de manière stricte sur tout le territoire» et pas seulement dans les 19 départements soumis aux nouvelles restrictions.

Le second enjeu réside dans le risque allergique que pourrait représenter une concentration trop importante de pollens dans l'atmosphère du fait de cette chaleur précoce. Mais le pire est qu'une étude parue à la mi-mars, a mis en évidence le fait que le risque d'être infecté par le Covid-19 est plus élevé lorsque l'air est très concentré en pollens et ce, même pour les personnes qui n'y sont pas allergiques.

Dans ce contexte épidémique, l'atmosphère dans le pays pourrait donc s'avérer pas seulement chaude, mais aussi électrique...

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