En direct
A suivre

Île-de-France : le chiffre d'affaires du secteur culturel a chuté de 12 % à cause du Covid

Le Studio 28, à Paris, fermé pendant les confinements. Le Studio 28, à Paris, fermé pendant les confinements.[© STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

C'est l'une des conséquences de la crise sanitaire : le chiffre d'affaires du secteur culturel a chuté de 12 % sur l'ensemble de l'année 2020 dans la région francilienne, selon une étude de l'Institut Paris Région parue ce lundi 5 juillet.

Il faut dire que le secteur culturel – qui représentait jusqu'à 52 milliards d'euros en 2019 en Île-de-France – a été particulièrement contraint par les mesures de lutte contre la pandémie de Covid-19. Or, la région compte à elle seule 310.000 emplois liés à ce secteur, dont 88 % concentrés dans la Métropole du Grand Paris.

De nombreux domaines de la culture ont connu une très forte perte d’activité pendant le confinement strict du printemps 2020, tels que le spectacle vivant et le secteur de la musique, qui affichent respectivement une baisse de leur chiffre d'affaires de - 43 % et - 28 % en 2020 par rapport à l'année précédente.

Le cinéma et le livre moins touchés

D'autres domaines ont également été touchés, mais dans une moindre mesure. C'est le cas du patrimoine (- 13 % du chiffre d'affaires en 2020), du cinéma-audiovisuel (- 5 % du CA) et du livre (-4,5 % du CA). Le classement, en février 2021, des librairies parmi les commerces dits «essentiels» a notamment permis au secteur de remonter la pente.

De même, grâce à une adaptation des conditions de tournage, la filière cinéma (édition de chaînes de télévision, production et post-production de films) a pu maintenir son activité (environ 14 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2019 en Île-de-France).

A titre d'exemple, en 2020, Paris a accueilli les tournages de 93 longs métrages, 64 séries et 223 films publicitaires, énumère l'Institut Paris Region. Des chiffres quasi similaires à ceux de 2019.

Le streaming et les jeux vidéos en forte hausse

Certains domaines ont été moins touchés par la crise, voire même ont réussi à tirer leur épingle du jeu. C'est notamment le cas – comme le souligne l'étude – de l'industrie de la production de films et des «produits culturels consommés à la maison».

De fait, «les filières de production et post production de films ou l’édition de chaînes de télévision ont été relativement épargnées par les conséquences de la pandémie», pendant que le secteur des jeux vidéos, du gamins et du streaming ont même «connu un envol grâce à la crise».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités