Marie-Ange Floris, la mère du forcené suspecté d'avoir tué Doriane Ragon ce 18 juillet, a témoigné après avoir appris la mort de son fils.
«J'ai perdu un fils, j'ai perdu ma chair, j'ai perdu mes tripes», confie-t-elle à TF1. «Mais je suis soulagée qu'il soit mort.»
Marc Floris, 33 ans, était traqué par la police depuis deux jours. Son corps a été retrouvé à Gréolières (Alpes-Maritimes), sans qu'on ne sache pour l'instant s'il s'agit d'un suicide ou d'une chute accidentelle. L'employé d'une entreprise de travaux publics était le principal suspect du meurtre de son ex-compagne, Doriane Ragon, 32 ans.
«Je n'aurais pas pu concevoir que Doriane soit morte et pas lui», poursuit Marie-Ange Floris. «C'est une vie pour une vie.»
Une relation «fragile» et «dangereuse»
La mère du forcené dit avoir pressenti une relation malsaine entre Doriane et son fils. «Marc était, buvait, mangeait, vivait Doriane, en un laps de temps de deux mois», raconte-t-elle. «Je savais que c'était très fragile, et en même temps peut-être dangereux.»
Selon le procureur adjoint de Draguignan, Guy Bouchet, la relation sentimentale entre Doriane et Marc a été très courte. La jeune femme «avait déploré le caractère relativement harcelant de celui qui fut son compagnon».
Doriane a été retrouvée tuée d'une balle dans la tête ce 18 juillet, devant sa résidence du Plan-de-la-Tour (Var). Celle que les habitants du village ont décrit comme «discrète», selon les témoignages recueillis par Var Matin, était la mère d'une petite fille de onze ans. L'enfant n'était pas présente le jour du drame.
Marie-Ange Floris a tenu à faire passer un message de soutien à la famille de Doriane : «Mon coeur saigne pour la petite Zoé, petite fille de onze ans». Un hommage à la mémoire de Doriane est organisé au Plan-de-la-Tour ce 21 juillet, à dix-huit heures.