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Obligation vaccinale des soignants : un rassemblement organisé à Paris ce mardi

Le rassemblement est organisé à l'initiative du syndicat FO AP-HP. [Photo d'archive / CréditTHOMAS COEX / AFP].

Au lendemain de l’instauration de nouvelles mesures sanitaires dans l'Hexagone, un rassemblement à l’appel du syndicat FO est organisé, ce mardi 10 août, devant le siège de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP).

Prévu pour se tenir à partir de 9h30 avenue Victoria (4e), ce rassemblement doit avoir lieu à l’occasion de la tenue d’un Comité d’hygiène et de sécurité (CHSCT) consacré à la mise en œuvre de l’obligation vaccinale des soignants.

Comme annoncé par Emmanuel Macron le mois dernier, la vaccination contre le coronavirus sera en effet bientôt rendue obligatoire pour les soignants, mais aussi pour «tous les professionnels au contact des personnes fragiles».

Concrètement, les personnels soignants devront ainsi être vaccinés au plus tard au 15 septembre prochain (pour la première dose) et ceux qui n’auront pas respecté cette obligation ne pourront plus travailler et ne seront plus payés.

Des propos d'Olivier Véran fustigés

Sauf qu'au fil des semaines, plusieurs organisations ont appelé à la mobilisation contre l'obligation vaccinale des soignants mais aussi contre le pass sanitaire étendu, lequel est entré en vigueur ce lundi 9 août. En régions, des rassemblements se sont ainsi déjà tenus comme à Bastia (Corse) ou à Périgueux (Dordogne).

Par ailleurs, la défiance entre ces soignants hostiles à la vaccination obligatoire et Olivier Véran est allée vraiment crescendo la semaine dernière. En cause : les propos tenus par le ministre de la Santé lors d'un déplacement à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône). 

«J'ai vu qu'il y avait un ou deux syndicats qui avaient fait un appel à la grève», avait déclaré le ministre de la Santé. Avant de mettre en garde : «vient un temps où ces personnes-là n'auront plus le loisir de faire grève, puisque, par définition, cette obligation vaccinale s'appliquera».

Une sortie qui lui avait valu aussitôt un recadrage de la part d'Yves Veyrier. Dans un communiqué, le secrétaire général de Force ouvrière avait ainsi «rappelé que le droit de grève est un droit constitutionnel attaché à la liberté syndicale et à la démocratie». Ce faisant, FO avait «dénoncé» les propos du ministre, et exigé qu'ils soient «retirés sans délai». En vain.

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