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Pegasus : des traces du logiciel retrouvées dans les téléphones de 5 ministres français

D’après les premiers résultats de l’inspection obtenus en août dernier, les traces dans les téléphones des 5 ministres remontent en majorité à 2019 mais s’étalent aussi pour certains en 2020.[LUDOVIC MARIN / POOL / AFP]

Les téléphones de 5 ministres français contiennent «des marqueurs suspects» liés au logiciel espion Pegasus, selon Mediapart, qui se base sur un document officiel relatant les conclusions de l’inspection technique diligentée fin juillet sur les lignes personnelles des membres du gouvernement.

Jean-Michel Blanquer (ministre de l’Éducation nationale), Emmanuelle Wargon (ministre du Logement), Sébastien Lecornu (ministre des Outre-Mer), Julien Denormandie (ministre de l’Agriculture) et Jacqueline Gourault (ministre de la Cohésion des territoires) sont concernés par cette attaque.

Cette nouvelle vague porte à 6 le nombre de contaminations de téléphones appartenant à des ministres français dans cette affaire car l’intrusion dans la ligne personnelle de François de Rugy, ministre de l’Écologie à l’époque, avait été signalée dès juillet 2021.

Les 5 ministres ciblés dès 2019

D’après les premiers résultats de l’inspection obtenus en août dernier, les traces dans les téléphones des ministres mentionnés remontent en majorité à 2019 mais s’étalent aussi pour certains en 2020.

Au total, 15 membres du gouvernement, dont Edouard Philippe, Premier ministre au moment des faits, figurent sur la liste des cibles potentielles du logiciel espion Pegasus. 

L’enquête judiciaire, ouverte par le parquet de Paris peu de temps après la diffusion du scandale Pegasus, a décelé la présence de ces marqueurs sur le téléphone de deux journalistes de Mediapart et d’un membre de la cellule diplomatique de l’Elysée.

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