Alors qu’une nouvelle loi sur la fin de vie devrait être discutée en France, les différents partis politiques s’opposent d’ores et déjà quant à cette proposition.
Renaissance : favorable
La majorité présidentielle s’est dite favorable à une loi à la suite d’une convention citoyenne. Ce mardi, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d'une large consultation citoyenne sur la fin de vie, en vue d'un possible nouveau «cadre légal» d'ici à la fin 2023, après la publication d'un avis sur la question du Comité consultatif national d'éthique.
Rassemblement national : Contre
Invitée sur France 2 ce mardi, Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, s’est exprimée en défaveur de cette proposition de loi. «Ce sont des sujets qui touchent à l’intime», a-t-elle estimé.
«En ce qui me concerne, j'y suis opposée. Nous avons une loi qui est bien faite, la loi Claeys-Leonetti, et il ne faut pas aller au-delà», a-t-elle ajouté pour justifier son hostilité à ce projet.
Nupes : Favorable
Alors que Jean-Luc Mélenchon voulait «constitutionnaliser cette liberté fondamentale» lors de la campagne présidentielle, les députés de la Nupes se sont eux aussi montrés favorables à une nouvelle loi sur la fin de vie.
Les Républicains : divisés
Lors de la campagne présidentielle, Valérie Pécresse avait exprimé ses «réticences sur le suicide assisté». Ce sujet divise la droite. En mars dernier, Les Républicains avaient publié une tribune dans le Monde se disant favorables à «l’aide active à mourir».
De son côté, Bruno Retailleau, candidat à la présidence des Républicains, a considéré que la convention citoyenne était «du pipeau». Le sénateur estime que «la loi doit protéger les plus fragiles». «Je ne voudrais pas que, demain, des gens qui sont au crépuscule de leur vie et qui se disent être une charge pour leurs proches, demandent la mort. Ce serait terrible».