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Olivier Dussopt reçoit les partenaires sociaux pour la première concertation sur la réforme des retraites

Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, doit recevoir les partenaires sociaux ce mercredi pour leur présenter le calendrier de la réforme des retraites Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, doit recevoir les partenaires sociaux ce mercredi pour leur présenter le calendrier de la réforme des retraites. [BERTRAND GUAY / AFP]

Les organisations syndicales sont invitées aujourd'hui par le ministre du Travail Olivier Dussopt pour le début des concertations sur la très critiquée réforme des retraites.

Top départ pour les négociations sur la réforme des retraites. Le ministre du Travail, Olivier Dussopt, doit recevoir les partenaires sociaux ce mercredi en début d’après-midi pour le début des concertations. «A cette occasion, je présenterai aux organisations syndicales et patronales le calendrier, la méthode et les objectifs de la réforme, dans la perspective d’un projet de loi adopté d’ici à la fin de l’hiver 2023», a indiqué le ministre.

L’objectif du gouvernement est que la réforme soit appliquée l’été prochain. Avec la réouverture des concertations, le gouvernement temporise, après avoir provoqué l’ire des oppositions et des partenaires sociaux en sous-entendant vouloir faire passer la réforme des retraites dans le budget de la sécurité sociale, avant de faire marche arrière.

Réunion de l'intersyndicale 

Au total, trois organisations patronales ont été conviées, le Medef, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et l’Union des entreprises de proximité (U2P), ainsi que les syndicats CFDT, CGT, FO, CFE-CGC, CFTC, UNSA, FSU et FNSEA. Si les syndicats ont accepté d’entrer en négociation avec le gouvernement, les organisations ont toutefois déjà fait savoir qu’elles «prépareront la riposte» si l’exécutif met le recul de l’âge légal de départ à la retraite sur la table.

Une réunion a par ailleurs été organisée lundi à Bagnolet entre les différents syndicats pour clarifier leur position commune. L’intersyndicale, comprenant les organisations précédemment citées plus Solidaires, l'Unef, La Voix lycéenne, la Fage, FIDL et MNL, a déclaré dans un communiqué : «Attachées au système par répartition, les organisations syndicales se disent ouvertes pour mener des concertations qu’elles souhaitent loyales et transparentes pour plus de justice sociale. (...) Les organisations syndicales réaffirment ainsi qu’elles sont, comme la majorité de la population, fermement opposées à tout recul de l’âge légal de départ en retraite et à une augmentation de la durée de cotisation.»

L'intersyndicale a aussi annoncé qu'elle se réunirait une nouvelle fois courant octobre. Elle a affirmé qu’elle allait travailler à des propositions communes en matière de pénibilité, d’emploi des séniors, de minimum retraite, ou encore de fins de carrière.

Vers un référendum sur la réforme des retraites ?

Lors d’un dîner la semaine dernière, le président de la République, Emmanuel Macron, avait affirmé qu’il pourrait dissoudre l’Assemblée nationale si cela devenait nécessaire pour faire passer la réforme des retraites. Une méthode qui serait «un échec collectif», selon la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.

De leur côté, les députés communistes ont partagé ce mardi leur intention de déposer, avec l’ensemble de la Nupes, une motion à l’Assemblée, qui pourrait ouvrir la voie à un référendum sur la réforme des retraites. Pour déposer une telle motion, il leur faudrait obtenir les signatures d’au moins 58 députés, ce qui ne devrait pas poser de difficulté, la Nupes comptant au total 131 élus. Elle devra ensuite être soumise au vote de tous les députés de l'hémicycle.

Plusieurs personnalités de premier plan de la Nupes se sont déjà prononcées en faveur d'un référendum sur la réforme des retraites, comme le secrétaire général du Parti communiste, Fabien Roussel, ou encore le député LFI François Ruffin. 

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