En direct
A suivre

Emmanuel Macron estime que le réseau social TikTok est d'une «naïveté confondante»

Pour le chef de l’Etat, ce réseau social est également très régulé politiquement par Pékin. [Teresa SUAREZ / POOL / AFP]

Lors de son déplacement à Fontaine-le-Comte, près de Poitiers (Vienne), Emmanuel Macron a jugé le réseau social TikTok d’une «naïveté confondante» et très régulé politiquement par Pékin.

Il n'a pas mâché ses mots. En déplacement à Fontaine-le-Comte (Vienne), Emmanuel Macron a échangé, ce jeudi 8 décembre, avec des professionnels de la santé mentale des jeunes.

Lors d’une visite à bord d’un bus qui va à la rencontre des jeunes à travers le département de la Vienne pour répondre à leurs questions et besoins, le chef de l’Etat en a profité pour s’en prendre au réseau social chinois TikTok, le jugeant d’une «naïveté confondante».

«Ce réseau est d'une naïveté confondante. Ils ont 10.000 types très bien formés qui poussent des contenus. Il sait très bien ce que vous aimez (..) pousse des choses hyper bien foutues qui sont beaucoup plus innovantes que les Américains», a affirmé Emmanuel Macron.

Pour le chef de l’Etat, ce réseau social est également très régulé politiquement par Pékin et permet de diffuser de la «propagande russe cachée». «Je vous défie de trouver un contenu sur ce qu'il se passe au Xinjiang ou autre», a-t-il dénoncé.

Sur TikTok, Emmanuel Macron compte 3.2 millions d’abonnés. Le président de la République utilise cette plate-forme très plébiscitée par les adolescents pour de multiples raisons dont la lutte contre le harcèlement scolaire, la sensibilisation à l’autisme ou encre la santé.

Un CNR boycotté par les oppositions

Ce déplacement s'inscrivait dans le cadre d'une session territoriale du Conseil national de la refondation (CNR) sur la santé. 

Le CNR, initié par Emmanuel Macron, réunit élus, professionnels, syndicats et associations pour réformer la France via la concertation. Il est boycotté par les oppositions qui y voient pour le chef de l'Etat un moyen de contourner l'Assemblée où il n'a plus la majorité absolue.

Accompagné du ministre de la Santé François Braun et du secrétaire général du CNR François Bayrou, le chef de l'Etat a de nouveau vanté les mérites des idées issues de la concertation, et donc venues d'en bas, plutôt que dictées par des «circulaires».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités