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Réforme des retraites : Elisabeth Borne «ne devrait pas trop s'avancer», selon Marine Le Pen

La patronne des députés RN a dénoncé une réforme «aussi injuste que brutale et inefficace». [Sameer Al-DOUMY / AFP]

Lors d’un déplacement dans le Pas-de-Calais ce dimanche 29 janvier, la présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale, Marine Le Pen, a conseillé à la Première ministre Elisabeth Borne de ne «pas trop s’avancer» sur sa réforme des retraites.

Marine Le Pen hausse le ton. Le présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a mis en garde la Première ministre Elisabeth Borne, ce dimanche 29 janvier lors d’un déplacement dans le Pas-de-Calais, contre sa réforme des retraites très contestée, lui suggérant de ne «pas trop s'avancer» avant le vote des députés.

«Je crois qu'elle ne devrait pas trop s'avancer, parce que, parti comme c'est parti, il n’est pas du tout impossible que sa réforme des retraites ne soit pas votée, en tout cas nous, on fera tout pour qu'elle ne le soit pas», a dit Marine Le Pen, venue assister aux vœux du maire RN Steeve Briois à Hénin-Beaumont.

La patronne des députés RN a dénoncé une réforme «aussi injuste que brutale et inefficace», assurant qu’elle ferait «tout pour convaincre, y compris des élus qui sont d'autres groupes, de ne pas se fourvoyer» dans ce projet du gouvernement.

Alors que des militants RN comptent participer à la mobilisation du 31 janvier prochain, Marine Le Pen a expliqué que pendant que ceux-ci «manifesteront, nous mènerons le combat au sein de l'Assemblée pour faire échec à cette réforme des retraites».

«Ce n’est plus négociable»

Ce dimanche matin, en marge d’un déplacement dans le Calvados, Elisabeth Borne a affiché sa fermeté quant au report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans, estimant qu’il «n’est plus négociable».

«C'est le compromis que nous avons proposé après avoir entendu les organisations patronales et syndicales, après avoir échangé avec les différents groupes parlementaires (...) C'est nécessaire pour assurer l'équilibre du système», a expliqué la Première ministre.

«Si on n'avait qu'un seul paramètre, alors ça ne serait pas 43 ans de cotisation et 64 ans pour pouvoir partir à la retraite, ça pourrait être 45 ans de durée de cotisation, ce qui nous semble impossible de demander aux Français», a-t-elle ajouté.

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