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Prise de parole d'Emmanuel Macron : «il ne fera pas mieux qu'Elisabeth Borne et Olivier Dussopt», selon Alexis Corbière

«Emmanuel Macron ne fera pas mieux qu'Elisabeth Borne et Olivier Dussopt», a estimé Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, dans la Matinale de CNEWS ce mardi, au sujet de la prise de parole du chef de l'Etat, ce mercredi à 13h.

Une stratégie de communication remise en cause. Alors qu'Emmanuel Macron doit prendre la parole à 13h mercredi sur la controversée réforme des retraites, le député LFI Alexis Corbière s'est interrogé sur l'intérêt de cette intervention. «Qu'est-ce qu'il a à dire ?», a-t-il lancé dans la Matinale de CNEWS. 

«Si c'est une nouvelle intervention pour dire "vous n'avez pas bien compris, et moi je vais mieux vous expliquer que les précédents", il va se carboniser encore plus», a estimé l'élu de Seine-Saint-Denis. «Les gens ont compris, ça va. Ca fait des semaines et des mois qu'on discute».

Tensions dans le pays

«Tous les arguments qui ont été utilisés se sont avérés comme des arguments mensongers», a également souligné Alexis Corbière, pointant les questions des retraites pour les femmes ou encore la pension minimale à 1.200 euros. Des sujets qui ont été au coeur des oppositions à la réforme. 

Emmanuel «Macron ne fera pas mieux que Madame Borne et Monsieur Dussopt», a-t-il poursuivi, invitant le président «à prendre mesure de l'état de tension dans lequel il est, de comprendre qu'il a fait une erreur sur le 49.3». Selon le député, la prise de parole du chef de l'Etat risque d'ajouter de l'huile sur le feu, plutôt que d'apaiser les opposants. «S'il a autre chose à dire, ça va participer à la tension générale dans le pays». 

Depuis le recours jeudi dernier au 49.3 pour faire adopter la réforme des retraites, la tension est montée dans le pays et les manifestations se multiplient. Lundi soir, après le rejet des deux motions de censure contre le gouvernement, 287 personnes ont été interpellées, dont 234 à Paris. 

«Monsieur Macron, c'est le moment de faire de la politique, pas de vous draper dans la Ve République et dire "j'ai le droit" (...) Vous ne pouvez pas aller à l'inverse, brutalement, frontalement, contre le peuple», a conclu Alexis Corbière. 

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