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Réforme des retraites : les syndicats annoncent une dixième journée de mobilisation le 28 mars

Les syndicats ont annoncé ce jeudi 23 mars l'organisation d'une dixième journée de grève et de manifestations le 28 mars prochain pour protester contre la réforme des retraites.

Le mouvement va continuer. A l’issue de la neuvième journée de mobilisation, qui a rassemblé 1,08 million de personnes partout en France selon le ministère de l'Intérieur, et 3,5 millions selon la CGT, l’intersyndicale a lancé un nouvel appel à la protestation contre la réforme des retraites le mardi 28 mars prochain.

«Alors que l'exécutif cherche à tourner la page, ce mouvement social et syndical pérenne et responsable confirme la détermination du monde du travail et de la jeunesse à obtenir le retrait de la réforme», ont affirmé les syndicats en conférence de presse.

Les manifestations, grèves et débrayages «sont une réponse aux contre-vérités exprimées par le président de la République et son entêtement incompréhensible», a indiqué Marylise Léon, numéro deux de la CFDT, depuis le siège de cette organisation.

Cette dernière a salué «une des plus belles mobilisations depuis le début du mouvement». «C'est la 9e date et c'est quasiment celle qui a réuni le plus de manifestants et de manifestantes. On est plus que jamais déterminé».

L’entrée massive des jeunes dans le mouvement

La secrétaire confédérale de la CGT Catherine Perret a de son côté dénoncé la volonté du gouvernement de «faire pourrir un mouvement social et de faire peur aux gens en employant la violence».

Elle s'est également félicitée de l’entrée massive des jeunes «dans le mouvement», de quoi causer «des soucis» au gouvernement. En effet, selon une estimation réalisée par l’Unef, le principal syndicat étudiant, plus de 500.000 jeunes ont été recensés ce jeudi, dont 150.000 à Paris. 

Rappelant le «parcours parlementaire chaotique» du projet de loi du gouvernement, l’intersyndicale a également annoncé fournir «des contributions» au Conseil constitutionnel, afin de démontrer «les raisons pour lesquelles cette loi devait être entièrement censurée».

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