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Fête de l'Humanité 2023 : sur fond de tensions, le festival a commencé ce vendredi

Parmi les présences qui suscitent des remous figure celle du Syndicat de la magistrature.  [AFP]

La 88e Fête de l’Humanité a ouvert ses portes ce vendredi 15 septembre. Un événement qui devrait être riche en rebondissements cette année, entre tensions internes à la Nupes et critiques visant le festival pour certains de ses invités.

Un événement qui promet d’être riche en controverses. La 88e édition de la Fête de l’Humanité a démarré ce vendredi 15 septembre, sur fond de tensions entre Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel et les éternels débats sur l'avenir de la Nupes. 

Dès ce vendredi soir, Jean-Luc Mélenchon sera présent sur le site de l'Essonne pour participer à une édition spéciale de l’émission Backseat, diffusée sur Twitch. 

Tensions entre Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel

Une prise de parole qui survient quelques jours après que l’ancien sénateur de l’Essonne a critiqué l’appel de Fabien Roussel (PCF) à envahir les préfectures, lors d'une récente interview à L'Humanité. Jean-Luc Mélenchon avait alors qualifié cette initiative - discutée «nulle part, pas même au PCF» - comme étant «violente» et «purement personnelle». 

Il avait ainsi refusé de s’y associer, estimant que cela ne serait pas raisonnable «compte tenu de la violence qu’elle supposerait dans cette impréparation totale», avait-il expliqué.

S'il est peu probable que les deux hommes échangent, le numéro un du Parti Communiste Français, Fabien Roussel sera quant à lui présent samedi 16 septembre, pour un discours sur l'ancienne base aérienne 217 du Plessis-Pâté, puis un débat avec Édouard Philippe (Horizons).

La venue de Médine provoque l'absence de Clement Beaune

Outre les tensions internes, certains invités font l'objet de nombreuses critiques. C'est notamment le cas du Syndicat de la magistrature, qui devrait participer à des débats sur la justice, et plus précisément «sur les contrôles d’identité et les violences policières». 

Le terme «violences policières» n’est pas au goût de tous les membres de la classe politique, et notamment du gouvernement. «Depuis que je suis ministre, j'assiste, impuissant, à un certain nombre de dérapages», avait déploré dans la semaine le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti à propos du syndicat. «Le Syndicat de la magistrature a pris fait et cause pour les émeutiers», avait-il notamment estimé.

La présence de Médine est également sujette à de nombreuses controverses. Même si le rappeur est programmé en tant qu’artiste et ne participe à aucune table ronde, sa venue a provoqué le désistement de Clément Beaune.

Alors que le ministre délégué chargé des Transports devait se rendre sur place pour débattre avec des représentants syndicaux de la SNCF, il a finalement annulé sa participation à l'événement, qui prendra fin dimanche 17 septembre.

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