A la suite des attaques du Hamas contre Israël, Emmanuel Macron invite ce jeudi 12 octobre l’ensemble des chefs de parti ainsi que les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale, au Palais de l’Élysée.
Faire le point sur les événements. Emmanuel Macron convie ce jeudi 12 octobre tous les chefs des partis politiques ainsi que les présidents du Sénat et de l'Assemblée nationale à un déjeuner à l’Élysée. Un rendez-vous qui aura pour objectif de revenir sur les attaques du Hamas contre l’État d’Israël et notamment sur les conditions des Français résidant ou étant en vacances sur place.
Ce déjeuner sera du même format que «la rencontre de Saint-Denis», organisée le 30 août dernier. Le chef de l’État et l’ensemble des partis politiques avaient alors échangé sur les pistes permettant de «sortir le pays des crises».
Ce même jour, le président de la République fera une allocution télévisée à 20 heures.
Emmanuel Macron n’a cessé de condamner les attaques du Hamas contre Israël, s’entretenant régulièrement avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et ses alliés occidentaux.
La France insoumise présente
Alors que les propos de Jean-Luc Mélenchon sur les récentes attaques qui ont touché Israël ont provoqué de vives réactions, aussi bien de la part du gouvernement qu’au sein de la Nupes, La France insoumise sera bien présente à ce déjeuner.
En effet, Manuel Bompard, coordinateur de LFI, se rendra à l’Élysée pour discuter de la situation dans l’État hébreu. La France insoumise est critiquée de tout bord depuis quelques jours.
Ce mercredi sur CNEWS, le président du Sénat Gérard Larcher a considéré que le mouvement mené par Jean-Luc Mélenchon avait «quitté les valeurs de la démocratie» en refusant de qualifier de terroristes les exactions du Hamas.
Selon un sondage de l’institut CSA pour CNEWS, 82% des Français désapprouvent la position de l’ancien candidat à la présidentielle.
Une protestation s’est étendue jusque dans l’Hémicycle de l’Assemblée nationale. Lors du discours de Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI, une partie des élus ont quitté la salle, pour dénoncer les prises de position du groupe.