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Un mois sans alcool, le défi bénéfique du «Dry January»

Depuis plusieurs années, de nombreuses personnes décident de stopper leur consommation d’alcool lors du mois de janvier. Il s’agit du défi du «Dry January», dont une étude récente montre les effets positifs sur le long terme.

Venu de Grande-Bretagne, où il est largement suivi, ce mois de janvier sans alcool se popularise de plus en plus à travers le monde. Si bien que l’université de Sussex a décidé de réaliser une étude concernant ses répercussions, qu’elle a dévoilée quelques jours avant le passage à la nouvelle année.

Conduite en août sur 800 Anglais ayant respecté le «Dry January» en 2018, celle-ci montre que la majorité d’entre eux, en plus d’avoir appris à contrôler leur consommation, bénéficiait d’une meilleure qualité de sommeil (71%), d’une perte de poids (58%), avait plus d’énergie (67%) et même une peau plus jolie (54%).

les experts recommandent moins de 2 verres par jour

Selon les chiffres de l’étude, ceux qui ont relevé le défi avaient également poursuivi cet effort les mois suivants, en ne buvant plus que 3,3 jours par semaine contre 4,3 l’année d’avant. Ils ont même diminué d'1,5 le nombre d’unités d’alcool consommées lorsqu'ils boivent.

Pour le docteur Richard de Visser, qui a dirigé l’étude, «le simple fait de ne pas boire pendant un mois aide les gens à moins en consommer sur le long terme, et les effets sont immédiats. Il y a de réels bénéfices à essayer de relever le défi du Dry January».

En mai dernier, une expertise relayée par l’agence Santé publique France et l’Institut national du cancer recommandait de ne pas consommer plus de dix verres par semaine, et pas plus de deux verres par jour. Elle expliquait également l'importance de supprimer complétement l’alcool lors de plusieurs journées par semaine.

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