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Destitution de Trump : acte II et début des auditions publiques

Le président américain refuse toujours de coopérer Le président américain refuse toujours de coopérer. [MANDEL NGAN / AFP]

Des records d'audience à prévoir. À partir de ce mercredi 13 novembre, la procédure de destitution de Donald Trump entre dans une phase publique, avec les auditions de témoins qui seront diffusées en direct à la télévision.

Et pour cause, après plusieurs semaines de fuites dans la presse, de déclarations dans les médias par les deux partis politiques et de tweets du président américain, le pays est impatient d'avoir des éléments tangibles pour savoir si, oui ou non, Donald Trump est coupable de ce dont on l'accuse. Pour rappel, il est soupçonné d'abus de pouvoir après avoir demandé au président ukrainien d'enquêter sur le fils de son rival Joe Biden lors d'une conversation téléphonique. 

L'attente est d'autant plus grande qu'une procédure de destitution est extrêmement rare, la dernière remontant à Bill Clinton il y a vingt et un ans, à l'occasion de l'affaire Lewinsky. Les retransmissions étaient alors suivies par plusieurs millions de téléspectateurs. 

Trois hauts responsables sont attendus pour témoigner lors de la première semaine. Les démocrates, majoritaires au Congrès et qui dirigent l'enquête, ne les ont pas choisi au hasard. En effet, tous les témoins ont déjà été questionnés en huis-clos. William Taylor, ambassadeur des Etats-Unis en Ukraine, a déjà fait des révélations pendant près de 9 heures sur le sujet, toutes accablant un peu plus Donald Trump. Nul doute que c'est pour cela qu'il sera le premier à être interrogé le 13 novembre. 

Donald Trump fait barrage

Le président américain, quant à lui, refuse toujours de coopérer avec le Congrès dans cette enquête pouvant mener à sa destitution. Il a cependant assuré sur Twitter qu'il allait dévoiler la retranscription de sa «première, et par conséquent plus importante, conversation téléphonique avec le président ukrainien avant la fin de la semaine». Il appelle par ailleurs tous les républicains devant témoigner ou travailler avec le Congrès à refuser toutes les invitations. 

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