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A qui profite l'épidémie de coronavirus ?

Si de nombreuses entreprises sont fortement pénalisées par la crise liée à l’épidémie de coronavirus, d’autres au contraire, y trouvent leur compte. [©SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Si de nombreuses entreprises sont fortement pénalisées par la crise liée à l’épidémie de coronavirus, d’autres au contraire, y trouvent leur compte, à l’image des sociétés du secteur de la santé, de certaines entreprises de divertissement, ou encore les enseignes de sex-toys.

Les boursiers appellent ces entreprises offrant des services utilisables depuis le domicile des «stay-at-home», les «restez à la maison» en français.

Parmi elles, on retrouve notamment l’éditeur et développeur de jeux vidéo Activision Blizzard, ou encore Ndemic Creations, l’éditeur du jeu vidéo Plague Inc., lancé en 2012, qui est devenu quelque jours après le début de l’épidémie l’un des jeux mobiles les plus téléchargés. Côté divertissement, Netflix tire aussi son épingle du jeu. L’entreprise a gagné 8 % en bourse après les mesures de confinement prises un partout dans le monde.

santé, alimentaire, télétravail,...

On peut également citer les entreprises proposant des plate-formes de télétravail ou de téléconférence comme Slack, qui a enregistré une hausse de 17 % en un mois, ou encore Zoom, une société proposant des solutions de communication vidéo pour les entreprises, qui a progressé de 44%.

La multinationale spécialisée dans la télémédecine et les soins de santé virtuels Teladoc Health, fournissant ses services dans 130 pays à travers le monde, a quant à elle progressé de plus de 20%. Blue Apron, une société américaine spécialisée dans la livraison à domicile de kits à cuisiner et d'ingrédients frais accompagnés d'une recette, n’est pas non plus en reste.

Sans surprise, les entreprises du secteur de la santé sont en pleine forme, comme les laboratoires Euromédis, une société française dont l’activité tourne autour de la conception et la distribution de matériels médicaux, qui a bondi de 244% en un mois. Même dynamique pour l’action Biosynex, entreprise fournissant notamment des dispositifs médicaux pour le dépistage, qui a a été multipliée par deux en un mois.

Enfin, l’épidémie profite à la grande distribution, les Français étant très nombreux à multiplier les achats de précautions (riz, pâtes, eau…). Dans l’Hexagone, sur la semaine du 24 février au 1er mars, une hausse des ventes de 6,2% en valeur et de 5,4% en volume a été enregistrée dans la distribution alimentaire par rapport à la même semaine l'an dernier, selon les chiffres de l'institut Nielsen.

«Profitez du stade 3 pour mettre du piment dans vos vies»

Autre secteur qui ne connaît pas la crise : la vente en ligne de sex-toys. Depuis le début de l’épidémie de coronavirus, et l’instauration d’un confinement dans certains pays, la marque Womanizer par exemple, a annoncé une augmentation des ventes de plus 50 % par rapport à ses prévisions pour 2020, rapporte Le Parisien. Dans le détail, les ventes de ces jouets pour adultes ont explosé aux Etats-Unis (+75%), en Italie (+60%), ou encore en France (+40 %).

L'entreprise Lelo a également constaté une augmentation des ventes comparé à l'an dernier. Et les utilisateurs semblent appliquer le mètre de distance même dans l’intimité puisque les plus plébiscité sont…télécommandés, précise le quotidien régional. De son côté, la marque Secret Pleasure en a même fait un slogan publicitaire : «Profitez du stade 3 pour mettre du piment dans vos vies».

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