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Le New York Times accuse Donald Trump de défendre la chloroquine à cause de ses liens avec Sanofi

Des conseillers de Donald Trump ont également des connexions avec Sanofi Des conseillers de Donald Trump ont également des connexions avec Sanofi[MANDEL NGAN / AFP]

Un conflit d'intérêts en pleine crise sanitaire mondiale ? C'est ce dont est accusé Donald Trump par le New York Times ce 7 avril. Selon le quotidien américain, le pensionnaire de la Maison Blanche aurait «un petit intérêt financier personnel dans Sanofi, le fabricant de médicaments français qui fabrique le Plaquenil», nom du médicament à base de chloroquine.

Ainsi, en 2019, il avait déclaré que ses trois fiducies familiales avaient investi dans la société de fonds communs Dodge & Cox, dont la plus grande participation provient de Sanofi. Mais il ne serait pas le seul. Plusieurs de ses proches comme Wilbur Ross (secrétaire au commerce) ou Ken Fisher (gros donateurs aux républicains), ont des liens avec le groupe pharmaceutique français. 

Ces révélations interviennent alors que le président américain ne cesse de promouvoir les bienfaits de la chloroquine pour les malades du coronavirus, quand bien même les experts n'en sont pas encore convaincus. L'équipe en charge de lutter contre la propagation, dirigée par le docteur Anthony Fauci, s'est également montrée très prudente. En effet, l'étude du professeur Raoult est toujours sujette au débat en raison d'un manque de standards scientifiques, alors que d'autres recherches sont en cours. Et malgré les effets secondaires potentiellement très violents : «qu'avez-vous à perdre ?», a déclaré Donald Trump lors d'un point-presse. 

Plusieurs hôpitaux américains utilisent d'ailleurs le médicament dans certains cas. «Nous expliquons le pour et le contre et expliquons que l'on ne sait pas si cela marche» avant de l'administrer à un patient, a assuré Roy Gulick, chef des maladies infectieuse au Weill Cornell Medicine, à New York. 

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