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La faille dans la sécurité au Capitole organisée par Donald Trump, selon son ex-secrétaire à la Défense

L'ancien chef du Pentagone et ex-secrétaire d'Etat à la Défense des Etats-Unis, James Mattis, le premier militaire à avoir occupé ce poste sous Donald Trump, a fustigé l'attitude du président américain.

D'après lui, Donald Trump a en effet «fomenté l'effort» des manifestants pour «asservir la démocratie américaine par les lois de la foule».

Le général Mattis, ancien des US Marines, a ajouté que Trump a «usé de la présidence pour détruire la confiance dans notre élection et empoisonner notre respect pour nos concitoyens».

Une attitude digne «de pseudo-dirigeants politiques dont les noms vivront dans l'infamie comme des exemples de lâcheté», a-t-il encore ajouté.

La charge, particulièrement lourde, est d'autant plus violente que, comme le rapportent les médias locaux dont ABC News, James Mattis était, au départ de la présidence Trump l'un des fidèles du toujours actuel de la Maison Blanche. 

Aujourd'hui officiellement retraité de l'Armée, Mattis, accompagné de neuf autres anciens secrétaires américains à la Défense, avaient publié, dimanche 3 janvier, une lettre ouverte dans le Washington Post pour exhorter les forces armées à ne pas s'impliquer dans la transition politique en cours.

Le rêve d'une transition pacifique brisé

Ces dix anciens chefs du Pentagone, Ashton Carter, Leon Panetta, William Perry, Dick Cheney, William Cohen, Donald Rumsfeld, Robert Gates, Chuck Hagel, Mark Esper et donc James Mattis appelaient, dans cette lettre, le Pentagone à s'engager en faveur d'un transfert pacifique du pouvoir.

Une initiative qui, rétrospectivement, sonne de façon ironique dans la mesure où le Congrès a échoué, ce mercredi, à certifier la victoire du président élu Joe Biden, après que des milliers de manifestants pro-Trump ont envahi le Capitole.

Donald Trump a depuis admis tôt ce jeudi que sa présidence touchait à sa fin et a promis une «transition ordonnée», jusqu'à l'arrivée de son successeur le 20 janvier prochain.

Mais la situation sur place reste encore bien fragile, augurant possiblement de nouvelles surprises.

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